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Six enfants et une personne majeure ont comparu lundi 11 décembre devant le tribunal pour enfants pour répondre des faits de vol à mains armées, détention d’armes blanches et autres objets.
Les faits se sont déroulés le 30 août dernier, en marge d’une manifestation appelée par les forces vives. Les accusés auraient profité de cette manifestation pour braquer des citoyens à l’aide d’armes. Parmi leurs victimes, le parquet parle de l’agression d’une femme dont le sac contenant des téléphones a été emporté et un gendarme dont sa moto a été également emportée.
A la barre, l’accusé majeur qui avait été arrêté à 4 h du matin de ce 30 août 2023, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Sauf que, contrairement à ce qu’il a dit devant le juge d’instruction, l’accusé a tenté de nier l’implication de ses co-accusés mineurs dans le vol à main armée. Le parquet a dû le confronter à des preuves avant qu’il ne reconnaisse les faits.
Sur le reste des accusés, beaucoup d’entre eux ont d’abord plaidé non coupables, avant de finir par reconnaître les faits.
A la suite des dépositions des accusées, l’affaire a été renvoyée à huitaine pour la suite des débats, notamment la plaidoirie de l’avocat de la défense et le réquisitoire du procureur. Bien avant ce renvoi, Me Abou Camara a demandé, mais sans l’obtenir, une liberté provisoire pour ses clients.
A l’audience du 18 décembre, Lamine Konaté, le procureur spécial près le tribunal pour enfants, développera ses arguments contre les accusés. Déjà, il estime que les gendarmes ont fait « un travail magnifique cette fois-ci ». Ce qui lui a permis de projeter des images avec lesquelles il a pu confondre les accusés.