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L’ancien président de la délégation spéciale de N’zérékoré, Fassou Goumou aussi, est visé par une plainte pour son implication présumée, dans les tragiques événements survenus au stade du 03 avril.
Le parquet du TPI de N’zérékoré a été saisi par le collectif d’avocats des victimes, quelques heures avant son limogeage lundi soir pour faute lourde.
Interrogé par notre rédaction, Fassou Goumou, a fermement indiqué qu’il n’est ni de près, ni de loin impliqué dans ce dossier.
« Je ne peux pas faire partie des gens contre qui on doit porter plainte. Parce que je ne suis ni de près, ni de loin impliqué à quoique ce soit. Je n’ai pas mis pied au stade toute la période du tournoi. C’est le jour de la finale qu’on est allé réceptionner les ministres. Ce jour, je n’avais pas de voiture », a-t-il expliqué.
Et le jour de la finale, ajoute-il, il était aux côtés de la délégation ministérielle.
« Quand les ministres viennent, le président de la délégation spéciale est obligé d’être là. C’est pourquoi on est allé les réceptionner. On est venu avec eux, un point ! Le reste, là, vraiment, je ne sais pas comment ça s’est passé », a tranché Fassou Goumou.
Lorsque les accrochages ont éclatés dans l’enceinte du stade, Fassou Goumou confie avoir été évacué par derrière, avant d’être embarqué à bord d’un taxi pour son domicile.
« Donc, je ne me reproche rien, parce que je ne suis pas impliqué dans la mobilisation. Je ne sais même pas ce que les organisateurs ont fait », a-t-il conclu.
À noter qu’en plus de Fassou Goumou, plusieurs autres personnes, notamment les organisateurs sont visés par cette plainte. Ils sont poursuivis pour des faits de meurtre, d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger, de mise en danger de la vie humaine, de vol, de coups et blessures volontaires, d’administration de substances nuisibles à la santé publique, de trafic d’influence, entrave à la saisine de la justice.
Alhassane Fofana