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Le célèbre écrivain guinéen, Tierno Monénembo, reste serein malgré les menaces d’enlèvement contre sa personne.
Quelques heures après l’alerte lancée par Ibrahima Diallo du FNDC, l’auteur du roman « Les Crapauds-brousse », qui a pu échapper au régime, jugé tortionnaire de feu Ahmed Sékou Touré, n’est point ébranlé.
« Nous sommes en Guinée, cette prison à ciel ouvert où depuis 1958, nul n’est à l’abri de la brutalité du pouvoir. Ceux qui me connaissent savent que je suis prêt à tout et que rien ni personne ne réussira à me faire taire. Ma gueule reste ouverte, seule la mort la fermera. Je n’ai pas peur. Les Guinéens n’ont plus peur. Plus aucun Guinéen n’a droit à la peur. S’ils m’arrêtaient ce serait avec joie que je me retrouverais dans la même cellule que Foniké Mengué, Bilo Bah, Saadou Nimagua et Habib Marouane Camara, si jamais ils vivent encore, ces glorieux compatriotes enlevés en plein jour par les sbires de Mamadi Doumbouya. S’ils me tuaient, ce serait un honneur pour moi de mourir comme sont morts Fodéba Keita et Diallo Telli », martèle l’écrivain dans un communiqué de presse, dont copie a été transmise à la rédaction de mosaiqueguinee.com.
Plus critique que jamais, l’écrivain Thierno Saïdou Diallo connu sous le pseudonyme Tierno Monénembo, déclare : « qu’un écrivain qui meurt pour ses idées est un écrivain qui a réussi sa vie ».
« Je suis sûr qu’avec ou sans moi, le combat continuera et la démocratie vaincra », soutient-il.
Hadja Kadé Barry