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Après un long bras de fer entre le gouvernement et le mouvement syndical, ce dernier a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève générale et illimitée entamée lundi 26 février 2024. Cette décision de suspension vient soulager les peines des apprenants, des parents d’élèves et les encadreurs qui ne savaient plus où se situer.
L’annonce de cette suspension a été accueillie avec soulagement, tant chez les parents d’élèves que chez les acteurs de l’éducation, qui commençaient à désespérer. Les encadreurs et élèves, aussi bien du primaire que du secondaire, ont regagné leurs établissements respectifs dès après la décision de suspension, à la satisfaction de tous.
Du côté des parents d’élèves et des élèves, c’est la joie qui se lit. Mettant l’occasion à profit, ils interpellent les deux parties pour une sortie définitive de crise.
« Mes enfants sont retournés à l’école aujourd’hui et j’en suis heureuse parce que cette situation commençait à m’inquiéter, mais heureusement que les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Nous demandons juste que ça continue ainsi pour les enfants surtout », se réjouit Hawa Cissé, mère de deux enfants.
En situation d’examen, Ousmane Magassouba déplore les interruptions survenues et plaide pour une sortie rapide de crise afin, dit-il, de lui permettre de se concentrer pour mieux affronter l’examen.
« Depuis l’ouverture, c’est des congés tout le temps, c’est peut-être bon mais ce n’est pas profitable pour nous, les candidats. Nous aurons du mal à finir le programme et en plus, nous serons moralement perturbés. Donc pour le bien de tous, nous demandons une tranquillité pour nous permettre de finir l’année dans les conditions souhaitées ».
« Les congés trop prolongés ont un impact très négatif chez les enfants, surtout ceux en situation d’examen. Parce que les enfants n’étudient pas à la maison et le fait de rester quatre à cinq jours sans venir ralentit leur niveau, donc pour moi, c’est un réel soulagement. Le gouvernement doit accepter de céder pour le bien de tous. Il faut que les uns et les autres se comprennent sinon c’est l’éducation des enfants qui en paiera le prix fort », fustige Alain Leno, enseignant en classe de 6e.
Cet autre encadreur apprécie cette décision des syndicalistes qui suspend la grève au profit du dialogue. Il insiste sur la nécessité de toujours privilégier le dialogue en temps de crise.
« Il faut toujours le dialogue pour une compréhension, il faut que les deux parties se retrouvent sur la table de négociation pour l’avenir des enfants. Les examens approchent à grands pas et toutes ces perturbations ne profiteront aucunement aux enfants », explique M. Diaby, directeur général du groupe scolaire El Hadj Ousmane Souaré de Lambanyi.
L’article Suspension de la grève du syndicat : les acteurs de l’éducation soulagés est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.