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Le Conseil constitutionnel sénégalais a réceptionné 93 dossiers de candidature à la présidentielle de février 2024 avant la date limite de dépôt qui a expiré mardi à minuit, a indiqué jeudi le quotidien public Le Soleil.
Au total, le Conseil constitutionnel « a enregistré 70 dossiers, et 23 sont en attente d’enregistrement ; les mandataires concernés étant dans l’enceinte du siège des Sept sages avant l’heure limite », souligne le journal pro-gouvernemental. « Sauf désistement, l’élection présidentielle pourrait enregistrer 93 candidats », poursuit-il.
Le quotidien avait indiqué dans son édition du jeudi que 79 personnes avaient déposé leur candidature à minuit mardi. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier.
Parmi les candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024: Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019. Président depuis 2012, Macky Sall a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba pour représenter la majorité.
L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de M. Sonko, personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé son équipe de campagne. Sa coalition a annoncé mercredi qu’elle allait procéder à son investiture samedi à Dakar.
M. Sonko, emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, dénonce cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor (Sud) qui avait été cassée par la Cour suprême.
La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Libreopinionguinee avec AFP