Réseau routier : l’AGEROUTE déplore les actes de vandalisme et invite les citoyens à faire des dénonciations

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Mamady Diawara, chef service communication et relation extérieure de l’AGEROUTE qui est le maître d’ouvrage du Ministère des travaux publics avec pour mission principale, la construction, l’entretien, la maintenance, la prévention, l’exploitation, mais aussi la surveillance du réseau routier en république Guinée, a déploré l’agression des voiries urbaines.

À maints endroits de la ville, les brûlures de pneus et d’ordures sur la chaussée, l’implantation anarchique des ralentisseurs, mais aussi les accidents, font d’énormes dégâts (des nids de poule, des lampadaires arrachés, des tranchées au milieu des routes).

Pour freiner cette agression qui est la source de plusieurs accidents de la circulation, ce responsable de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) a évoqué la mise en action de la Brigade de répression, dont dispose la structure.

« Nous avons une brigade en notre sein ici, composée de civils, de gendarmes qu’on appelle Brigade de protection du réseau routier qui s’occupe donc de l’ensemble du patrimoine routier du pays. Nous constatons aujourd’hui que l’Etat met beaucoup de milliards pour construire nos routes. Malheureusement, elles sont beaucoup dégradées et, souvent c’est des dégradations précoces dues à l’utilisation des criques, des ordures sur la chaussée, le feu, les huiles de moteurs et aussi les véhicules toupies qui transportent du béton pour les chantiers mais qui déversent souvent beaucoup de bétons sur la chaussée. Choses qui participent à la dégradation précoce de notre patrimoine routier. Donc la brigade est en charge de la répression de ces personnes », a déclaré Mamady Diawara dans un entretien avec mosaiqueguinee.com, ce mardi 30 janvier.

Toujours dans la lutte contre l’agression du réseau routier, l’AGEROUTE invite les citoyens à signaler ces actes néfastes.

« Souvent nous lançons des appels à l’endroit de la population afin qu’elle nous accompagne en nous remontant les cas d’agression de la route. Ceux qui prennent des pioches pour creuser ou les gens qui installent des dos d’ânes ou ralentisseurs sauvages dans les quartiers, on les interpelle puisque ce n’est pas partout et n’importe comment il faut faire ces ralentisseurs. Il y a une procédure à suivre pour pouvoir le faire conformément aux principes du réseau routier », dira Mamady Diawara.

Al Hassan Djigué

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