PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Un atelier de revue et de validation de la cartographie des acteurs et des services, à l’effet d’améliorer la protection et l’assistance à la réintégration des migrants de retour en Guinée, s’est ouvert à Conakry, ce jeudi, 18 juillet 2024.
Cette rencontre de deux (2) jours qui réunit environ 35 participants représentants les autorités nationales, la société civile et des organisations internationales, est l’initiative de l’organisation internationale pour les migrations (OIM).
Elle sera animée par un facilitateur, qui sera chargé de présenter les sessions, de modérer les discussions, de synthétiser les principaux points et de veiller au respect du temps et du programme.
À l’occasion de la cérémonie d’ouverture dudit atelier, Karamoko Camara, responsable de programmes assistance retour et intégration des migrants, a fait savoir que celui-ci permettra de présenter et de valider les résultats de la cartographie des acteurs et des services pour soutenir la réintégration. Il ajoute que cette cartographie a été balisée entre mai et juin 2024, dans les régions de Conakry, Boké, Kindia, Labé, Mamou, Faranah, ankan et N’Zérékorė.
« Cet atelier est le fruit d’un travail collaboratif entre l’Organisation internationale pour les migrations DIM), et les partenaires nationaux et internationaux impliqués dans la protection et l’assistance aux migrants de retour. Cet atelier qui nous réunit ce matin a pour objectif de présenter et de valider les résultats de la cartographie des acteurs et des services pour soutenir la réintégration. Cette cartographie a été Balisée entre mai et juin 2024, dans les régions de Conakry, Boké, Kindia, Labé, Mamou, Faranah, ankan et N’Zérékorė. Il vise à identifier les acteurs et les services disponibles pour les migrants de retour, ainsi que les besoins et les défis auxquels ils font face. La Guinée est un pays d’origine, de transit et de destination pour les migrants, qui sont exposés à de multiples risques et vulnérabilités tout au long de leur parcours migratoire. De 2017 à nos jours, plus de 41 000 migrants guinéens sont rentrés volontairement dans leur pays origine, principalement en provenance de pays d’Afrique du Nord, d’Europe et d’Afrique de l’Ouest. Les migrants de retour ont besoin d’une protection et d’une assistance adaptées à leur situation et besoins spécifiques, notamment en matière de santé, d’éducation, de formation professionnelle, d’emploi, de logement, de réinsertion sociale et de protection juridique. Toutefois, l’offre de services existante est souvent dispersée ou inaccessible. Même lorsque ces services existent, ils sont très peu connus des migrants de retour et des partenaires, ce qui limite les possibilités d’orienter les migrants de retour vers des services adaptés. Dans ce contexte, il est essentiel de disposer d’une cartographie actualisée et fiable des acteurs et des services disponibles pour les migrants de retour, afin de faciliter l’orientation, la coordination et le renforcement des capacités des acteurs impliqués, ainsi que de contribuer à l’élaboration de politiques de programmes adaptés aux besoins des migrants de retour et de leurs communautés d’accueil. Lors de cet atelier, nous allons vous présenter les principaux résultats et recommandations de la cartographie des acteurs et des services, qui se basent sur une revue documentaire, des entretiens avec les acteurs clés, et des visites de terrain dans les régions ciblées », a-t-il lancé.
Pour Florina Costica, Cheffe de la Gouvernance à la délégation de l’Union européenne, l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants est un effort de collaboration entre l’Union européenne et l’Organisation internationale pour les migrations vise à relever les défis complexes de la migration en garantissant des processus de migration sûrs, ordonnés et humains.
Pour sa part, Lancei Touré, directeur général de l’agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH), dans son discours d’ouverture a réitéré la volonté du gouvernement guinéen à garantir l’environnement politique, sécuritaire, pour les partenaires pour pouvoir travailler sur le territoire national.
« L’OIM accompagne le gouvernement guinéen et tous les sectoriels qui interviennent au processus d’intégration des migrants qui sont appelés pour faire la présentation et pour mutualiser les efforts. Cette présentation va ressortir qui fait quoi dans le processus de réintégration des migrants de retour ? Le ministère de la sécurité est concerné, celui de l’administration du territoire, le ministère de la promotion féminine et d’autres. Il est nécessaire qu’on se réunisse pour voir sur tout le long du processus d’intervention, pour savoir qui fait quoi ? Le gouvernement a déjà une politique migratoire chapeautée par les affaires étrangères et les partenaires s’alignent dans la mise en œuvre. Le gouvernement dans sa partition, intervient pour garantir l’environnement politique, sécuritaire, pour les partenaires pour pouvoir travailler sur le territoire national et le gouvernement est disponible », a-t-il souligné.
À noter que cet atelier de revue et de validation de la cartographie adoptera une méthodologie participative et interactive, basée sur la participation active et constructive de tous les acteurs concernés par la protection et la réintégration des migrants de retour, le partage d’informations, d’expériences, de bonnes pratiques et de leçons apprises la recherche de consensus et de solutions communes, entre autres.
Saidou Barry