Procès du Dr Ousmane Kaba : le PADES dénonce une accusation infondée et charge la société plaignante

il y a 9 heures 17
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Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a publié un communiqué dans lequel il dénonce les poursuites judiciaires engagées contre son président, Dr Ousmane Kaba, devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).

Le parti qualifie ces accusations d’« injustifiées et infondées », mettant en doute la légitimité des plaignants et le bien-fondé de la procédure.

Dr Ousmane Kaba, ancien ministre des Finances de la Guinée, est poursuivi pour un accord signé en 1997 entre la Guinée et la Chine, portant sur l’exploitation des ressources halieutiques du pays. Pourtant, selon le PADES, ce protocole garantissait des revenus au Trésor Public guinéen et respectait les lois en vigueur à l’époque.

Le parti souligne également que Dr Kaba n’a jamais occupé le poste de ministre de la Pêche et n’a aucun lien direct avec les litiges liés aux sociétés privées impliquées.

« Il est surprenant qu’il soit convoqué pour un accord signé en 1997, alors qu’il représentait la Guinée en tant que ministre des Finances », précise le communiqué.

Le PADES remet en question la légitimité des accusations en soulignant que les plaignants eux-mêmes auraient enfreint la loi. Selon le Code de la Pêche de 1995, il est interdit d’attribuer des licences de pêche sans disposer de navires (article 17) ou de les céder à des tiers (article 21). Or, les licences auraient été louées illégalement à des opérateurs chinois, une pratique contraire à la réglementation.

Le parti se demande donc, comment des fraudeurs avérés peuvent-ils se présenter devant la justice en se plaignant de la perte de revenus illégaux ?

Pour le parti dirigé par Dr Ousmane Kaba, cette convocation devant la CRIEF n’est pas une quête de justice. Il dénonce une instrumentalisation de la justice au détriment de ceux qui ont œuvré pour les intérêts du pays.

« La Guinée et sa justice gagneraient à honorer ceux qui ont défendu l’intérêt national plutôt que de les soumettre à des poursuites infondées », conclut le communiqué.

Reste à savoir si la CRIEF saura faire la part des choses entre responsabilité institutionnelle et manipulations judiciaires.

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