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Le procès de Maii Kadidia Bah, membre du bureau national des jeunes de l’UFDG s’est ouvert ce lundi 19 août 2024 devant le tribunal correctionnel de Gaoual dans la région de Boké. L’audience a démarré à 10 heures passées. La prévenue a été appelée à la barre avant d’être interrogée sur les faits de menaces, d’injures et de coups et blessures volontaires pour lesquels elle est poursuivie par un couple.
Selon nos informations, les vidéos dans lesquelles Maii Kadidia Bah auraient proféré des menaces et injures ont été projetées dans la salle d’audience. Au cours des débats, la prévenue aurait reconnu les deux premières infractions (menaces et injures) et rejeté en bloc la troisième (coups et blessures volontaires).
Des témoins ont été entendus par le tribunal. Ils ont témoigné à charge, selon notre informateur. L’audience a pris fin à 18h45. Elle a été renvoyée au mardi 20 août 2024 pour les réquisitions et plaidoiries. Si jusqu’ici beaucoup pensaient que c’est le Cercle des Amis de Gaoual (CERAG) qui est derrière les ennuis judiciaires de Maii Kadidia Bah, à la fin de l’audience, un des avocats des parties civiles a tenu à lever l’équivoque.
« Il ne s’agit pas du CERAG contre Mme Maïmouna Bah. Il faut faire la part des choses. C’est Mme Mariama Kolon Diallo et monsieur Amadou Bah qui poursuivent Maïmouna Bah alias Maii Kadidia Bah et son groupe de loubards devant le tribunal. Le CERAG n’est ni de près ni de loin associé à cette procédure », a précisé Me Ousmane Mansaré.
Il faut rappeler que les faits de menaces, d’injures publiques et de coups de blessures volontaires reprochés à Maii Kadidia Bah sont prévus et punis par les articles 363, 239 et 282 du code pénal
Sékou Diatéya