Présumé tentative de complot contre la République: « je ne connais pas Guidho», dixit un accusé

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En détention depuis plus d’un an pour des faits présumés de tentatives d’attentat et complot contre la République, Mamadou Bailo Diallo alias Guidho Foulbhé et ses sept co-accusés ont comparu pour la première fois devant un juge du tribunal de première instance de Kaloum ce vendredi 23 février 2024.

A la barre, Mamadou Lamarana Guessé DIALLO a plaidé non coupable des accusations pour lesquelles il est poursuivi. D’ailleurs, il a affirmé ne jamais connaître le nommé Guidho Foulbhé. « J’ai été ajouté dans la plateforme de notre association par un certain Souleymane qui réside en Côte d’Ivoire. C’est une connaissance à moi.  J’ai été recruté en tant que bénévole. J’ai été volontaire pendant 3 ans. J’ai quitté le groupe en 2020. Pour preuve, je n’ai jamais vu Guidho Foulbhé. Je ne l’ai jamais vu avant mon arrestation. Mon seul rôle dans cette association était de sensibiliser les membres et de faire des sacrifices. Je n’ai jamais porté de tenue de gendarme », a déclaré l’accusé. Et de poursuivre : « à l’enquête préliminaire, ils m’ont fait signer ce que je n’ai pas dit. J’ignorais le contenu du papier dont ils m’ont menacé de signer… J’ai été privé de nourriture pendant des jours ».

 De son côté, le représentant du ministère public a affirmé que c’est à travers les déclarations de Mamadou Lamarana Guessé DIALLO que les autres ont été arrêtés. Une déclaration que DIALLO a nié en bloc. Dans les débats, Me Amadou DS Bah a estimé que des termes comme  » ségrégation et discrimination » contre son client sont des mots qui ne devraient pas être tenu à l’égard de celui-ci.

Quelques minutes avant la levée de l’audience, les avocats ont plaidé que Mamadou Lamarana Guessé DIALLO bénéficie d’une liberté conditionnelle en attendant le verdict final. En réplique, les représentants du ministère public ont suggér au président du tribunal que la demande des avocats soit rejetée. Estimant que les faits retenus contre l’accusé sont graves.

Le tribunal a alors refusé la demande des avocats et a renvoyé l’affaire au 1er mars pour la suite des débats.

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