Plainte contre le ministre Wright : le Porte-parole du gouvernement chambre le FNDC dissous

il y a 10 mois 84
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC dissous) a déposé une plainte contre le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright pour « dénonciation calomnieuse, diffamation, injures publiques, violences et voies de fait, ainsi que pour abus d’autorité (…)’’.

Interrogé ce jeudi 15 juin lors du briefing sur le Conseil des ministres, le ministre porte-parole du gouvernement a déclaré que personne n’est à l’abri des poursuites en Guinée.

A propos, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique a déclaré qu’il ne pensait pas que le FNDC, en tant que tel, puisse porter plainte contre quelqu’un étant donné qu’il n’existe plus.

« Mais si des individus sont visés, ils peuvent porter plainte devant la justice. Nous sommes tous justiciables. Personne n’est à l’abri des poursuites. Nous devons avoir confiance en la justice, pas seulement lorsqu’elle nous donne raison », a-t-il rappelé.

Par ailleurs, revenant sur les sujets débattus au Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire a présenté un projet de décret portant sur la réglementation des opérations de lotissement en République de Guinée.

« Comme vous le savez, l’occupation des terres en Guinée ne répond pas actuellement à des règles. Des personnes, propriétaires de terrains ou coutumiers, se donnent le droit de morceler les terres à leur guise. Le ministre de l’Habitat estime qu’il est temps de créer une réglementation pour contrôler et harmoniser les opérations de lotissement dans notre pays », a-t-il expliqué.

S’agissant des opérations de déguerpissement le long des emprises, le ministre des Télécoms. a annoncé qu’une campagne d’information sera lancée pour demander aux occupants illégaux de partir de leur propre chef.

« Dans tous les cas, des mesures sont prises pour que l’opération démarre très rapidement. Cela ne prendra pas de temps. Les différentes familles concernées doivent prendre des dispositions pour quitter les emprises routières », a-t-il martelé.

Lire l'article en entier