PFL Paris : Une terrible révélation tombe sur l’arbitre après la défaite de Doumbé

La défaite de Cédric Doumbé face à Baysangour « Baki » Chamsoudinov lors du PFL Paris a déclenché un débat brûlant, et l’arbitre Marc Goddard est au centre de l’attention. Ce Britannique avait déjà suscité la colère du combattant français Samir Kadi lors du Cage Warriors 161 en octobre dernier.

Le combat entre Cédric Doumbé et Baki a pris une tournure inattendue devant les 15 000 spectateurs de l’Accor Arena de Bercy. Au bout de 21 secondes du troisième round, Baki a été déclaré vainqueur… à cause d’une écharde dans le pied de son adversaire. Une fin ubuesque qui a laissé tout le monde perplexe.

« C’est un bout de verre ! Je ne voulais pas que le combat s’arrête, tout le monde l’a vu ! Les gens vont dire que je suis un menteur, mais j’avais un bout de glace dans le pied. L’arbitre m’a dit que je pouvais stopper, puis si j’étais prêt à combattre. Et ensuite, il a arrêté ! C’est une faute de l’arbitre, c’est comme ça », a expliqué le combattant d’origine Camerounaise Cédric Doumbé en zone mixte après le combat.

L’étrange révélation de Samir Kadi sur l’arbitre Marc Goddard

Selon le PFL et certains experts, Marc Goddard a simplement appliqué le règlement en arrêtant le combat, où Cédric Dombé a été déclaré vaincu à la surprise générale. Mais Samir Kadi ne partage pas cet avis. Ce combattant français de 27 ans se souvient amèrement de sa rencontre avec l’arbitre britannique à Dublin lors du Cage Warriors 161. Le Cage Warriors, considéré comme l’antichambre de l’UFC, permet aux meilleurs combattants de briller. Ce soir-là, Samir Kadi affrontait le local Paddy McCorry dans une ambiance électrique.

« Je dominais les trois rounds de A à Z. McCorry ne m’a jamais dépassé, et il restait une minute dans le troisième round. Il tente une guillotine, déjà essayée trois ou quatre fois sans succès. Je réplique avec des frappes au sol. Et là, l’arbitre se jette sur moi ! La soumission n’a pas eu le temps de se concrétiser, mais il arrête immédiatement le combat et me coince contre la cage ! », raconte Samir Kadi à RMC Sport. Une décision qu’il juge injuste et irrespectueuse.

Des conséquences en coulisses

Malgré une tentative de réclamation, l’orga du Cage Warriors n’a pas donné suite. Même l’adversaire de Kadi était surpris par l’arbitrage. « Sur le coup, je suis choqué, je dis à Marc Goddard : ‘Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu arrêtes ? Qu’est-ce qu’il y a ?’ Mais il se met à parler plus fort. C’est un arbitre qui en impose dans la cage. On a voulu faire appel, mais le Cage Warriors n’a rien voulu entendre. C’était un manque de respect, moi je voulais remonter dans la cage. Je n’ai même pas réussi à revoir l’arbitre après mon combat. Et l’orga n’a pas cherché à comprendre. On a essayé de porter réclamation, mais on n’a pas eu de réponse. Même mon adversaire était surpris de la décision de l’arbitre. C’est parti un peu en couilles après en coulisses », ajoute Samir Kadi.

L’incident a créé des remous en coulisses. Ainsi, la décision de Marc Goddard lors du PFL Paris ravive les tensions et pose la question : fallait-il arrêter le combat entre Doumbé et Baki ? Les avis divergent, mais une chose est sûre : l’arbitre est au cœur de la polémique. « C’est une dinguerie, je me suis vu à la place de Cédric ! Même s’il s’est arrêté un peu tôt. Une écharde, normalement tu ne t’arrêtes pas. Moi j’ai combattu avec des chevilles cassées. Je ne sais pas pourquoi il s’est arrêté. Je pense qu’il voulait simplement discuter avec l’arbitre, peut-être faire rentrer le médecin pour qu’il regarde. Mais voir l’arbitre arrêter directement ce combat… Un combat d’une telle ampleur ! Ça me parait fou ! Doumbé n’avait aucun intérêt à ce que le combat s’arrête, il venait de prendre le deuxième round. Je ne pense pas qu’il a cherché à esquiver. L’arbitre n’aurait pas dû arrêter le combat aussi brutalement. Un arbitre trop strict, trop impulsif. Il ne revient jamais sur ses décisions. Il est un peu arrogant. Il a arbitré plusieurs gros combats, mais je ne suis vraiment pas fan de lui (sourire). La prochaine fois que je le croise dans une cage, je ne le checke pas », a conclu Samir Kadi.

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