Performance d’Aguibou Camara : « c’est clair qu’il est en train de prendre un place importante » (Kaba Diawara)

A l’occasion de l’Open presse que certains joueurs du Syli ont accordé à la presse guinéenne ce mercredi 17 janvier 2024 à leur quartier général à Yamoussoukro, Kaba Diawara est revenu sur la performance d’Aguibou Camara qui a été étincellent lors du match contre le Cameroun.

Pour l’entraîneur guinéen, à l’image de ce match et de toute sa performance depuis plusieurs matchs maintenant, on peut clairement dire que le joueur d’Atromitos Athens est en train de prendre une place importante dans le groupe.

« C’est clair qu’il (Aguibou, ndlr) est en train de prendre une place importante dans le groupe comme deux ou trois autres joueurs. Il a saisi sa chance. On dit qu’on veut que les jeunes prennent un petit peu le contrôle, il est en train de le faire, on est tous content. Moi je retiens de cette performance, la forte image qu’il a faite quand François le carton rouge. Il est allé, l’a pris dans ses bras et lui a dit qu’ils vont faire le boulot. C’est qu’ils ont fait, c’est ce qu’il a fait parce qu’on a les données GPS des joueurs, il (Aguibou, ndlr) fait partie des joueurs qui courent le plus. Il est vraiment en image de ce qu’on voulait mettre en place », a-t-il.

A en croire Kaba Diawara, comme Aguibou Camara, Sékou Oumar Sylla a aussi progressé ces derniers moments, surtout depuis la blessure d’Issiaga Sylla.

« Pour Aguibou, je pense que c’est la CAN au Maroc qui lui fait prendre conscience qu’il fallait qu’il élève un peu son niveau de jeu. Je lui parlais souvent et lui disais qu’il fallait qu’il me donne des stats parce que c’est un joueur offensif mas il manquait d’efficacité. Au Maroc, il a joué et marqué un but ; il avait été en taille patron là-bas. Au sujet de Sylla, il a profité de la blessure de son grand frère Issiaga pour se lancer. Il a aussi progressé au niveau de la langue. Il ne parlait pas français mais ça va maintenant, il a progressé et a été très bon », a-t-il ajouté.

MohamedNana Bangoura, envoyé spécial