Pêches : le repos biologique débute dès 1er juillet en Guinée (ministre)

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Comme chaque année, le ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime annonce le début de la période de repos biologique à compter du 1er juillet à 00H TU. Cette période, aussi connue sous le nom d’arrêt des activités de pêche industrielle et semi-industrielle dans les eaux maritimes de la République de Guinée, se prolongera jusqu’au 31 août à 00H TU.

Ce repos biologique de deux mois, prévu par le Plan d’Aménagement et de Gestion des Pêcheries Maritimes, coïncide avec la période de reproduction des principales espèces de poissons. Son objectif est de favoriser la reconstitution des stocks et la croissance des ressources halieutiques, assurant ainsi une exploitation durable.

« Elle s’applique dans la zone comprise entre la ligne de base et la limite des 60 milles marins. Cependant, cette mesure ne concerne pas les activités de pêche artisanale ni celles de pêche semi-industrielle pélagique utilisant le filet maillant de surface ou la senne tournante », a précisé la ministre Fatima Camara dans un communiqué.

Pour atténuer l’impact de cette mesure sur l’approvisionnement du marché local en poissons, le gouvernement a pris les mesures suivantes : l’exonération des droits et taxes à l’importation de quinze mille tonnes (15 000 T) de produits halieutiques pour les sociétés autorisées à cet effet, afin de maintenir un approvisionnement régulier du marché local ; l’interdiction encadrée de l’exportation et/ou de la réexportation de poissons. Il est à noter que certaines espèces spécifiques de produits halieutiques non demandées sur le marché local peuvent être exportées avec une autorisation délivrée par la ministre de la Pêche et de l’Économie maritime ; l’autorisation pour les navires de pêche industrielle pélagique dont la jauge brute n’excède pas 3000 ; l’interdiction pour les navires guinéens autorisés à pêcher pendant cette période de débarquer leurs captures dans d’autres pays.

Par ailleurs, le ministère de la Pêche et de l’Économie Maritime invite tous les départements sectoriels responsables de la surveillance maritime, notamment le Centre National de Police et de Surveillance des Pêches, l’État-major de la Marine nationale, ainsi que toutes les entités de l’autorité de l’État en mer, à prendre les mesures réglementaires nécessaires pour appliquer cette mesure pendant ces deux mois

 

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