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À la suite de l’évaluation faite par le MATD, les partis politiques suspendus, ont bénéficié d’un délai de 90 jours pour se mettre en règle. Et ceux sous observation, d’un délai de 45 jours pour apporter des corrections aux dysfonctionnements.
Toutefois, le RPG-AEC a qualifié sa suspension de « non-événement » et l’UFR a jugé « incompréhensible et inacceptable », cette suspension, tout en demandant son annulation.
Dans un contexte de refondation de l’État, le gouvernement guinéen a clairement exprimé sa volonté de faire respecter les règles établies. C’est en tout cas ce qu’a exprimé son porte-parole, au cours d’une conférence de presse, organisée ce vendredi 21 mars 2025.
Mais, Ousmane Gaoual Diallo, souligne que la priorité est donnée à la pédagogie et à l’acceptation des acteurs, mais la coercition n’est pas exclue.
« Si la pédagogie ne l’emporte pas, la coercition existe. L’État c’est aussi cela. Il y a des règles et des moyens pour faire en sorte que sa décision soit appliquée. Mais, le plus important pour nous, c’est que cela se passe dans une bonne acceptation des acteurs (…). Mais, si à l’issue des 90 jours, s’ils ne respectent pas les règles et les exigences du ministère de l’administration du territoire, ils subiront la rigueur de la Loi (…). Ça peut aller jusqu’à la dissolution, le retrait de leurs agréments », a-t-il prévenu.
Cet avertissement clair souligne la détermination de l’État à faire appliquer ses décisions. Reste à savoir comment le RPG-AEC et l’UFR vont s’y prendre face à un tel avertissement ?
DOURA