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La jeune dame Thérèse Gbehara Doré pratique la riziculture sur 100 hectares à Monchon dans la préfecture de Boffa. Thérèse Gbehara Doré figure parmi les producteurs qui ont osé prendre la parole lors des états généraux de l’agriculture et de l’élevage pour porter à la connaissance des autorités leurs préoccupations.
La productrice a particulièrement dénoncé le non aménagement des plaines de Monchon où elle fait la riziculture.
« Cette année, dès que la saison pluvieuse a commencé, nous avons constaté qu’il y a une grande quantité d’eau sur les plaines. Et souvent, l’eau y reste jusqu’en novembre ou décembre. Cela fait qu’on éprouve des difficultés à faire la récolte de nos produits », a-t-elle fait savoir.
Thérèse Gbehara Doré a posé le problème. Elle a aussi préconisé une solution. A ses yeux, une seule existe pour éviter que les producteurs comme elle, perdent leurs récoltes.
« Il faut que l’État essaye d’aménager les plaines de Monchon pour que nous autres, lorsque nous travaillons, que nous puissions maîtriser vraiment l’eau dans cette zone », a-t-elle exhorté. L’agricultrice a également exhorté l’État à construire des magasins de stockage pour minimiser les difficultés liées à l’écoulement des productions. Au nom de ses amis, elle a demandé du financement en faveur du secteur agricole afin de booster la production.
« Nous agriculteurs, avons la volonté de produire beaucoup. Moi, j’ai un objectif de 500 hectares l’année prochaine. C’est vrai que nous avons eu des accompagnements, mais c’est encore insuffisant. Puisque j’ai même des difficultés à faire la récolte sur les 100 hectares que j’ai. Comment je vais récolter pendant que je n’ai pas de moissonneuse batteuse ? Il faudrait que l’État pense à nous qui avons la volonté de produire beaucoup pour que nous puissions œuvrer davantage dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans notre pays », a demandé Thérèse Gbehara Doré
Sekou Diateya