N’Sira Bangoura (UFR) sur les nominations de cheffes de cabinet: « Aujourd’hui, nous avons remarqué que si tu n’es pas avec eux, tu es contre eux »

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Ce samedi, 08 Mars 2025, ce sont les femmes républicaines qui ont animé l’assemblée générale hebdomadaire du parti Union des Forces Républicaines (UFR), consacrée à la journée internationale des droits des femmes.

En officiant la séance, N’sira Bangoura, cadre du bureau exécutif national du parti, a mis cette occasion à profit pour inviter les autorités du pays à valoriser la femme guinéenne. « Nous devons profiter de cette journée pour demander au gouvernement, aux autorités de notre pays de penser à valoriser la femme guinéenne, à nous donner une place », a-t-il lancé.

En s’exprimant sur les récentes  nominations de certaines femmes dans des instances décisionnelle, elle a dénoncé le caractère sélectif et marginal de la démarche. Elle trouve inadmissible que les bénéficiaires de ces nominations soient toutes des proches du pouvoir en place.

« Il y a eu beaucoup de femmes qui ont été nommées Cheffes de cabinet. Mais, ce n’est pas toutes les femmes qui ont été nommées. Ce sont les femmes qui sont de l’autre côté. C’est comme si on veut dire que les autres femmes ne sont pas des Guinéennes. Aujourd’hui, nous avons remarqué que si tu n’es pas avec eux, tu es contre eux. C’est ce que nous déplorons vraiment », a-t-elle fustigé.

Dans sa communication, elle a aussi exhorté les femmes du parti, à redoubler d’efforts, arguant qu’elles doivent continuer de réclamer leur droit. Elle les a toutefois défendu de danser ou de chanter a l’occasion de cette journée.

« Nous demandons aux femmes de redoubler d’efforts, et à celles de notre parti, de ne pas se mettre à danser, ni à chanter. Nous devons réclamer nos droits. Nos droits à l’indépendance, parce que nous ne sommes pas indépendantes (…) Aucune femme ne se sent aujourd’hui en sécurité. Elles ne se sentent pas en sécurité, leurs enfants  ne sont pas en sécurité. Nous réclamons le droit à la sécurité, le droit au vote, parce que ce n’est pas toutes les femmes qui ont droit au vote. Donc cette journée, doit être une journée de réclamation.  Nous interpellons ce gouvernement que nous sommes aussi les femmes de ce pays. Nous avons droit à la sécurité,  nous avons droit à la bonne nourriture. Nous voyons qu’ils distribuent du riz à leur partisans, alors que nous aussi nous sommes des femmes guinéennes. Ils doivent distribuer la nourriture à tout le monde. Donc nous avons droit à toute les opportunités dans ce pays. Je crois ils ont compris le message et les jours prochains ils vont vraiment changer de méthodes », a-t-elle conclu.

Alhassane Fofana 

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