Mise en place de l’ordre national des biologistes : les initiateurs envisagent de rencontrer le président

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À l’image du conseil de l’ordre des architectes, du conseil de l’ordre des ingénieurs de bâtiments, le conseil de l’ordre des experts comptables, les biologistes brûlent d’envie de mettre en place l’ordre national des biologistes en Guinée.

Un seul objectif est recherché. Moraliser leur profession.

« Les biologistes ont besoin aujourd’hui de cet ordre national pour moraliser leur secteur. Pour valoriser et renforcer leur secteur. Une profession quelle qu’elle soit, si elle n’est pas organisée, il n’y a pas de valorisation, il n’y a même pas de capitalisation. Ils sont dans tout le pays. Les 33 préfectures du pays sont dirigées par les biologistes. Ils prennent tous les risques qui vont avec », défend Moussa Cissé.

Selon ce biologiste qui est aussi, acteur de la société civile, cette volonté de sa corporation de s’organiser en ordre national, n’est pas vu d’un bon œil au ministère de la santé et de l’hygiène publique.

« Le ministère refuse à travers M. le ministre de la Santé que les biologistes s’organisent. Parce que simplement, les intérêts égoïstes sont liés à ça. Je suis très clair sur ce que je dis. On accuse les biologistes d’avoir pris position. Ils prônent que les biologistes sont pour les laboratoires, les pharmacies aux pharmaciens. Et eux, ils veulent appartenir non seulement aux pharmaciens mais aussi aux biologistes. Mais c’est impossible. Comment un pharmacien peut travailler non seulement dans les laboratoires mais aussi dans les pharmacies ? Voici les maux dont souffre notre système de santé », a-t-il détaillé.

Pour M. Cissé, ce n’est pas trop demandé quand les biologistes éprouvent le sentiment de s’organiser. S’ils ne sont toujours pas entendus par le ministère de la santé, ils n’excluent pas de saisir la présidence sur le sujet.

« Nous sommes en train de mettre tout en œuvre pour être en contact avec M. le président de la République. Il n’est pas correctement informé. Et les pistes nous ont été données. Et très prochainement, nous serons avec M. le président de la République pour échanger de vive voix. On a compris que M. le ministre de la Santé ne peut pas résoudre nos problèmes », a-t-il affirmé.

Sékou Diatéya

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