Me Mory à propos de Sadiba: « il est difficile d’affecter le moral d’un soldat à plus forte raison un Général…»

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Il y a cinq jours, l’ex-chef d’état-major général des armées a été condamné à 5 ans de prison par le tribunal militaire pour détention illégale d’armes et désertion à l’étranger. Cette décision judiciaire a été suivie de celle administrative qui l’a radié des effectifs de l’armée guinéenne. Deux décisions éprouvantes, mais qui n’ébranlent guère l’ancien officier de l’armée, révèle son avocat.

« C’est un soldat. Un général. Et vous savez il est difficile d’affecter le moral d’un soldat à plus raison un Général. Il va très bien et il se trouve dans une position inébranlable ; parce que pratiquement le Général est convaincu de son innocence même si on tente par des manœuvres, des machinations et des stratagèmes pour le faire taire, mais franchement son moral reste au beau fixe et le combat continue sur le plan procédural », annonce Me Mory Doumbouya.

L’avocat croit dur comme fer que son client est victime d’un acharnement. Mais pourquoi exactement ? Me Mory Doumbouya répond.

« Ceux qui sont à la base de ses décisions scandaleuses savent pourquoi il y a un acharnement contre lui. C’est à eux d’expliquer à l’opinion publique pourquoi un tel acharnement. Pour la décision de justice, je ne ferai pas d’autres commentaires en dehors des voies de recours mais pour la décision administrative, vous voyez déjà quelle est en parfaite contradiction avec la décision de justice rendue », a-t-il fait remarquer.

Me Doumbouya reste persuader que « la décision de justice est en contradiction avec celle administrative en ce sens que la première est motivée par des faits de désertion à l’étranger et de détention illégale d’armes et la seconde, par des faits d’inconduite, d’atteinte à la sûreté de l’État et d’abandon de poste ». A propos, affirme son avocat, « aucune autorité administrative ne peut utiliser comme base de justification de sa décision des faits rejetés par la justice qui ont fait l’objet d’une décision de non-lieu partiel et qui n’a été suivi d’aucun recours de la part du parquet sur fondement des dispositions de l’article 192 du code de procédure pénale ».

Sekou Diatéya Camara

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