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Après l’assemblée générale extraordinaire tenue une peu plutôt dans la journée, les avocats se sont dirigés vers le Parquet général et le ministère de la justice, pour une audience. Contre toute attente, le Procureur général et le ministre de la justice ont refusé de recevoir les avocats. C’est du moins ce qu’a indiqué le Bâtonnier par intérim.
L’attitude de ces responsables a surpris Me Faya Gabriel Kamano et ses collègues qui attendaient d’échanger avec eux, sur l’enlèvement et les sévices corporels subis leur collègue, Me Mohamed Traoré. Pour Me Gabriel, l’argument selon lequel ils n’ont pas été informés ne tient pas. Cela montre tout simplement, a-t-il ajouté, que le garde des sceaux a du mépris pour leur entité.
« Nous avons été surpris à notre arrivée quand nous disons que le ministre est là. Sa secrétaire nous a annoncé et nous a envoyé son conseiller, lesquels nous ont fait croire que le ministre va nous recevoir, mais à condition de recevoir un rendez-vous. Nous lui avons dit que la situation est exceptionnelle. Il est ministre de la justice et des droits de l’homme. L’hypothèse selon laquelle il n’a pas été saisi ne s’y est pas. En tant que ministre des droits de l’homme, il doit faire de la situation des droits de l’homme une préoccupation personnelle parce que ça y va dans ses attributions et dans sa feuille de route. Après des échanges, le conseiller est reparti dans le bureau du ministre. Enfin, le ministre nous a dit qu’il faut que nous lui adressions un écrit pour nous recevoir. Les choses sont désormais claires. Le ministre de la justice a du mépris pour le barreau. Il ne faut pas avoir peur des mots. Le ministre de la justice a du mépris pour le barreau », a-t-il dit.
Malgré cette attitude du ministre de la justice et du Parquet, Me Gabriel annonce que les résolutions prises un peu plutôt dans la journée restent en vigueur. D’ailleurs, ils tireront les conséquences de ce nouveau développement.
« Au terme de ces deux semaines, nous allons convoquer une nouvelle assemblée pour dégager la conduite à tenir. Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des avocats. Nous protestons contre la violation des droits des hommes », a-t-il conclu.
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