PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Des conducteurs de mototaxis de Mandiana ont exprimé leur colère contre les tracasseries policières dont ils se disent victimes. En grand nombre, ils ont pris d’assaut les artères de la ville pour exprimer leur ras-le-bol et demandé le départ du Commissaire central Ibrahima Kéoulen. Une manifestation qui fait suite à la mort d’une jeune fille le 09 avril dernier, fauchée par un camion alors qu’elle était à un barrage de la police, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Les taximotards de Mandiana sont très en colère. Ils dénoncent les agissements de la sécurité routière qui leur rendent la vie impossible.
Tout est parti d’un contrôle à un barrage mardi dernier. « C’est mardi passé qu’un taximotard, qui faisait un aller-retour pour Kantoumanina, a eu des problèmes avec les agents de la sécurité. A l’aller, Ibrahima Sangaré, c’est son nom, a présenté tous ses papiers. Au retour, il a pris deux filles qu’il devait déposer à Mandiana. Quand il est arrivé au même barrage, les policiers ont barré la route avec une corde, les obligeant à s’arrêter. La police a exigé qu’il paye la somme de 100 mille francs guinéens alors qu’il avait tous ses papiers en règle. Entre-temps, un camion est venu à pleine vitesse. Dans sa course, il a tué une fille de 14 ans, qui était avec le taximotard sur la route de Kantoumanina », a expliqué Moussa Sangaré, conducteur de taximoto.
C’est pour exprimer leur colère devant ce drame et les errements de la police routière que les jeunes motards ont manifesté. Ils exigent le départ du commissaire central de police de Mandiana. Leur mouvement à entraîné une paralysie des activités dans la ville. Ils exigent la fin de toutes les tracasseries policières.
Interrogé par notre reporter, Mamady Camara, le doyen des taximotards de Mandiana, a justifié ce mouvement de colère.
« Ce qui se passe actuellement à Mandiana est un fait nouveau. Depuis que le commissaire central Ibrahima Kèoulen est venu, tout est permis sur le dos de la population. Tu peux compter plus de 50 barrages. Et à chaque barrage, si les motards ne payent pas, c’est de 50 000 à 100 000 francs guinéens. Donc, nous pouvons jeter des pierres ; mais, nous préférons nous faire entendre par les médias. Pour finir, on ne veut plus du commissaire central de Mandiana », a lancé le doyen.
De Mandiana, Mamady Konoma Keita pour Guineematin.com
Tél. : 625 810 326
The post Mandiana : en colère contre les rackets, les taximotards demandent le départ du Commissaire central de police first appeared on Guineematin.com.
L’article Mandiana : en colère contre les rackets, les taximotards demandent le départ du Commissaire central de police est apparu en premier sur Guineematin.com.