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Depuis que la mairie de Mamou a institué le paiement de la taxe mensuelle à 1000gnf pour les conducteurs de taxi-moto, certains taxi-motards, pour échapper au paiement de cette taxe mensuelle, se livrent à une migration inter-syndicale. Une situation qui provoque des vagues de défections au sein de la section syndicale locale de la CNTG de Mamou.
Cette réalité cause d’énormes préjudices à la CNTG, qui s’acquitte difficilement des taxes de stationnement à la commune urbaine comme l’explique Algassimou Barry, secrétaire général adjoint de la CNTG.
« Avec l’arrivée de cette nouvelle équipe, il y’a eu un peu de litige. Mais nous avons pu corriger et tout va bien pour le moment. Avant, toutes les structures syndicales des taxi-motards que vous voyez actuellement en ville ici, étaient affiliées à la CNTG. Les sous-préfectures aussi ont des structures mais qui sont maintenant independantes puisqu’elles payent dans leur commune rurale. C’est ce qui a diminué le coût car y’a eu beaucoup de personnes qui cotisaient mais qui ont quitté pour d’autres entités. Ainsi nous avons demandé à la commune de revoir l’ancien contrat. Nous sommes partis les voir pour les expliquer le problème. Ils nous ont dit de venir faire le recensement et revenir après. Et effectivement, nous avons fait le recensement afin de repartir les voir. Nous sommes revenus, ils nous ont dit que c’est impossible il faut que nous respections l’ancien contrat. Mais nous nous avons compris que, nous ne pouvons pas avoir la somme qui se trouve dans l’ancien contrat. Mais malgré tout cela, à la fin de chaque mois on payait ce que nous avons conclu à l’entame des discussions. La fois dernière, quand le problème a été soulevé, nous sommes partis mais le président de la délégation spéciale était en déplacement. A son retour, il nous a reçu en nous disant de continuer à payer ce que nous pouvons jusqu’à la fin de ce mois de décembre », a fait savoir le secrétaire général adjoint de la CNTG
Sur les milliers de conducteurs de motos-taxi enregistrés, la commune urbaine de Mamou, ne perçoit mensuellement au titre des taxes de stationnement, qu’une somme moins signifiante. Ce qui constitue un énorme manque à gagner pour la commune dès lors chaque conducteur de moto-taxi ne paye que 500 gnf par jour soit 10.000gnf par mois
En dépit de tout cela, le syndicat de CNTG taxi-moto ne s’acquitte pas malgré les faveurs de la commune révèle Sidi Diallo vice président de la délégation spéciale de Mamou.
« Nous avons reçus la CNTG taxi-moto, mais nous les avons dit de payer les arriérés. La commune n’ajoutera pas un franc sur le contrat. Parce que depuis le mois de novembre, ils n’ont pas payé. Nous avons eu plusieurs rencontre, finalement on a compris que y’a pas de moyens. Nous leur avons dit que nous laissons ces arriérés », dit-il.
Le non payement des différents taxes, est un reel problème auquel l’équipe de la délégation spéciale de Mamou fait face. Près de cent millions de francs guinéens, fuite par moi apprend-t-on.
« Mamou connait toujours ce qu’on appel la fuite des recettes. Nous avons évalué la fois passé, la fuite des recettes est estimé à plus de cent millions de francs guinéens par mois, ce que la commune perd. Nous avons des magasins aujourd’hui très bientôt d’ailleurs, nous allons commencé une opération qui sera pire. Nous avons repertoriés des magasins ici qui sont gérés par des gros bonnets dont aucun montant ne tombe ni à la commune ni à la préfecture. C’est pourquoi lors du voyage du président de la délégation spéciale de Mamou pour les Etats-Unis, j’ai installé une commission finance qui va se charger de la recuperation des recettes », a fait savoir Sidi Diallo vice-président de la délégation spéciale.
Le développement d’une commune passe nécessairement par la bonne gestion des ressources internes. Ceci est un gage pour un développement local durable soutiennent des observateurs.
Région Mamou, Jacques Kamano pour Actuguinee.org
Tel : 624508279
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