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Le Micropotamogale de Lamottei est une espèce de petits mammifères insectivores semi-aquatiques africains, de la famille des Tenrecidae. Son habitat naturel est le Mont Nimba et ses environs. Cette souris est l’une des meilleures espèces endémiques et célèbre pour les scientifiques. Elle porte le nom de l’un d’entre eux, un grand chercheur français, Marxisme Lamotte. Le Micropotamogale de Lamotte est aussi le moins adapté des Potamogalinés au mode de vie semi-aquatique, car il n’a pas les doigts palmés du Micropotamogale du Ruwenzori, ni la queue aplatie latéralement du Potamogale. Il est moins connu que les chimpanzés et les crapauds vivipares. Par contre, il fait partie des animaux célèbres. Dans notre série de découvertes, nous allons nous intéresser aux micropotamogales de Lamotte. Selon Ouo-Ouo Traoré, secrétaire scientifique de la station scientifique des monts Nimba, « le micropotamogale est une espèce unique du Mont Nimba. Elle est endémique de ce Mont Nimba. Il existe d’autres espèces de Pomotagale, mais celle qui se trouve ici, le Micropotamogale de Lamotte, est celle qui se rencontre au niveau de Nimba. Elle est à la fois une souris aquatique et terrestre. Elle est principalement consommatrice de crabes, de poissons et de crustacés. Elle préfère les eaux où il y a suffisamment de roches. Cette espèce a été découverte autrefois en Côte d’Ivoire, car elle se trouve dans une partie des Monts Nimba. Lors d’une réunion, les collègues Ivoiriens ont affirmé qu’ils ont constaté la disparition de cette espèce. Pendant ce temps, ici, c’est toujours au Mont Nimba. D’autres espèces de potamogales de Lamotte existent par ailleurs », a-t-il dit.
Parlant de micropotamogale, il ajoute : « sa lèvre supérieure développée et ses robustes vibrisses attestent de ses habitudes de fouisseur en milieu aquatique. Les individus de cette espèce présentent un dimorphisme sexuel. Les mâles sont de 10 % plus gros que les femelles. Leur crâne est plus solide et plus dense, avec des crêtes nucales plus prononcées. Une crête sagittale qui n’existe pas chez les femelles. Les femelles ont des mamelles sur le bas et le centre de l’abdomen ainsi que sur les muscles pectoraux. Le micropotamogale de Lamotte est un animal nocturne, semi-aquatique. Il est un bon nageur et plongeur, même si ses pattes et la queue ne sont pas spécialement adaptées à la nage. Ils se meuvent dans l’eau en s’aidant de leurs pattes et des mouvements latéraux de leur queue. Les micropotamogales du Mont Nimba peuvent rester en moyenne 10 minutes dans l’eau. Pour échapper au danger, en ralentissant le rythme de leur métabolisme jusqu’à 15 minutes.
Leur régime alimentaire est principalement à base de crabes à carapace molle et de poissons-chats, accompagnés de quelques insectes et têtards. Ils ne s’attaquent pas aux petits mammifères. Ce micropotamogale rapporte ses proies une fois capturées sur la berge. Il dévore les crabes en commençant par l’arrière afin de se préserver des pinces de ces crustacés.» Parlant de la reproduction des micropotamogales : malgré le peu d’observations, « on pense que les mâles connaissent une période de rut et pourraient parcourir de grandes distances pour trouver une partenaire. La femelle semble s’investir dans son rôle parental plus que les autres animaux comparables, avec une durée de lactation relativement longue. En moyenne, une femelle donne naissance à 2,6 petits, avec une fourchette allant de 1 à 4. La gestation dure un peu plus de 50 jours. Les petits naissent nus et aveugles, mais avec leurs vibrisses. Le pelage apparait sur le dos vers le 11e jour. Ils ouvrent les yeux vers le 23e jour et commencent à consommer de la nourriture solide au quarantième jour », a-t-il conclu.