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Un contexte économique sous pression
Le ministre a rappelé que plusieurs facteurs régionaux et mondiaux ont bouleversé les équilibres économiques, citant notamment la flambée des dépenses sécuritaires en Afrique de l’Ouest, les chocs climatiques et la baisse de l’aide extérieure.
« Sur le plan national, l’État guinéen a dû faire face à des dépenses sociales imprévues, tout en poursuivant les grands travaux d’infrastructures liés au projet minier de Simandou, moteur du programme “Simandou 2040”, a-t-il rappelé.
Facinet Sylla a également souligné les engagements du gouvernement en faveur du retour à l’ordre constitutionnel, avec le référendum du 21 septembre 2025 et la préparation des prochaines élections.
Des recettes en forte hausse et des dépenses maîtrisées
Selon le ministre, les prévisions de recettes passent de 35 073,41 millards à 43 067 milliards de francs guinéens, soit une hausse de 22,4 % par rapport à la loi initiale de finances 2025. « Cette progression est principalement portée par la hausse des recettes douanières (+46 %) et la croissance des recettes fiscales (+11,5 %). La pression fiscale s’établit désormais à 15,6 % du PIB, contre 12 % précédemment. Côté dépenses, elles atteignent 59 394 milliards de francs guinéens, en progression de 22,8 %, portées notamment par les investissements publics (+30 %) », a-t-il expliqué.
“Malgré tout ce que nous avons eu à dépenser, nous avons pu contenir les dépenses courantes à un taux raisonnable”, a assuré le ministre, insistant sur la rigueur budgétaire et la transparence dans la gestion des finances publiques.
Mesures sociales phares : véhicules neufs et sécurité domestique
Deux mesures emblématiques ressortent de cette loi de finances rectificative : « L’exonération de la TVA et la réduction des droits de douane sur les véhicules neufs et leurs accessoires. Objectif : encourager le renouvellement du parc automobile, réduire les accidents de la route et limiter la fraude sur les importations ».
« Pourquoi ce privilège devrait-il être réservé à une petite élite ? Tout Guinéen doit pouvoir rouler dans un véhicule neuf”, a plaidé M. Sylla tout en soulignant l’exonération de la TVA sur certains équipements et matériels électriques, pour lutter contre les incendies domestiques causés par du matériel de mauvaise qualité.
Un déficit maîtrisé et une soutenabilité budgétaire assurée
Le déficit budgétaire s’établit à 4 % du PIB, contre 3,1 % initialement prévu, un chiffre que le ministre juge “réaliste et transparent”.
Ce déficit sera intégralement couvert par des financements clairement identifiés : bons du Trésor, obligations d’État, emprunts extérieurs et avances de la BCRG.
Facinet Sylla a insisté sur la volonté du gouvernement de maintenir la soutenabilité budgétaire tout en priorisant les investissements à fort impact social et économique.
Vers une économie plus résiliente
Malgré les défis, les perspectives restent positives :
- Taux de croissance révisé à 7,2 % (contre 7 % initialement) ;
- Inflation en baisse, passant de 6 % à 5 % ;
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Taux de change stable face au dollar. “Nous devons bâtir une économie plus résiliente, plus équitable et tournée vers le développement durable”, a conclu le ministre Sylla, avant d’appeler les conseillers à soutenir ce projet “au service des ambitions nationales”.
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il y a 5 heures
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