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A l’occasion de la journée internationale des nations unies pour les victimes de disparitions forcées, les avocats français Me William Bourdon et Vincent Bringarth, chargés de La Défense des épouses de Foniké Mènguè et de Bilo Bah, expriment leur colère face à l’absence de toute information donnée par les autorités guinéennes concernant l’endroit où se trouvent détenus les deux leaders du FNDC. Ces avocats dénoncent le silence coupable de la France « en dépit de la lettre adressée au président Emmanuel Macron, au vu de l’urgence de la situation. Il réitèrent leur appel solennel pour qu’il intervienne auprès de Mamadi Doumbouya».
Ils fustigent le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis : « Les soussignés ont pris connaissance d’une déclaration des États-Unis. S’ils saluent l’intérêt manifesté pour le cas des deux activistes, ils ne partagent pas le regard porté sur l’enquête en cours en Guinée. Ils considèrent au contraire que rien ne permet de confirmer l’existence de garanties sérieuses pour que des investigations aient lieu, compte tenu du déni du rôle des autorités dans la disparition des deux activistes ».
Plus loin, les avocats de mesdames Hawadjan Doukouré et d’Assiatou Bah réitèrent leur engagement à faire la lumière sur l’enlèvement spectaculaire des activistes.