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A Tèlè, une bourgade située à Ouritounni dans la sous-préfecture de Sagalé, l’apiculture reste une activité très prisée pour bon nombre de pères de famille. Il est un véritable palliatif pour remédier au manque d’activités génératrices de revenus dans la localité. Ici, l’activité se perpétue très bien. Dans le petit village, ils sont un peu moins d’une dizaine d’acteurs à évoluer dans le secteur, a constaté sur place Guinéenews.
Ibrahima Diallo, un initié de l’activité confie au micro de Guinéenews que : « au-delà de l’agriculture et de l’élevage que nous pratiquons ici pour subvenir à nos besoins, nous faisons aussi de l’apiculture. C’est une activité qui nous rapporte aussi beaucoup. Au début, les gens ne s’intéressaient pas ou peu au secteur. Mais aujourd’hui on compte près de dix personnes qui font cette activité à côté de celles principales « , souligne-t-il.
Poursuivant, il ajoute que » c’est une très bonne activité dans la mesure où personnellement j’ai environ 45 bidons de miel de 20 litres par récolte et cela sans parler de la cire qui est vraiment très sollicitée aussi. (…). Par an je peux exploiter jusqu’à 100 ruches. Et si on fait le décompte, avec l’ensemble des apiculteurs du village, on peut arriver jusqu’à 500 ruches par an », se félicite Ibrahima Diallo, avant d’ajouter : » Du coup, le tout réunit, ce sont des centaines de bidons dont nous bénéficions chaque année. Et le bidon de 29 litres n’est pas vendu moins de 400 mille francs. C’est pour vous dire combien c’est bon de faire de l’apiculture. Comme vous pouvez le constater aussi, le miel est un produit extrêmement prisé. Celui que nous produisons aussi est de la meilleure qualité », se félicite Ibrahima Diallo.
Sur la même lancée, Mouctar, un autre apiculteur soutient que : » c’est à travers cette activité là que je parviens à joindre les deux bouts. Pour dire vrai ça me soulage énormément pour la prise en charge de ma famille et moi », a-t-il expliqué hors micro.
Actuellement, ces apiculteurs utilisent des ruches traditionnelles et envisagent très prochainement d’introduire celle traditionnelles avec lesquelles les récoltes pourraient se faire au moins deux fois par an avec plus de rentabilité nous, a-t-on expliqué.
Vivement donc le soutien à ce secteur vital pour la protection de l’environnement et l’un des piliers essentiels pour le développement des communautés à la base.