Le Real Madrid privé de son porte-bonheur avant Arsenal en Ligue des champions

Privé de Jeremy de León, opéré une seconde fois de l’épaule, le Real Madrid affrontera Arsenal sans celui que les joueurs considéraient comme leur talisman européen. Une absence symbolique mais chargée d’émotion à l’approche d’un quart de finale crucial.

La saison dernière, Jeremy de León, jeune espoir du Real Madrid, s’était transformé en mascotte officieuse du vestiaire merengue. Sa présence aux entraînements et dans les déplacements de Ligue des champions coïncidait systématiquement avec les victoires madrilènes, au point de devenir un véritable porte-bonheur. Les réseaux sociaux s’en étaient emparés, inondant la toile de mèmes et de clins d’œil complices.

Mais cette fois, l’aura de Jeremy manquera à l’appel. L’ailier portoricain s’est de nouveau blessé à l’épaule gauche le 22 mars, une rechute qui a nécessité une nouvelle opération. Comme si cela ne suffisait pas, il passera sur la table d’opération une seconde fois d’ici trois semaines pour soigner l’épaule droite. Résultat : saison terminée.

Une saison en enfer pour Jeremy de León

Sur ses réseaux sociaux, le joueur a publié un message poignant, empreint de résilience et de foi : « C’est la saison la plus compliquée de ma vie, physiquement et mentalement (…). Peu importe les obstacles, je n’abandonnerai jamais, car c’est mon rêve ». Touché mais combatif, Jeremy évoque les blessures en série qui l’ont freiné cette année, tout en assurant croire au “timing parfait” de Dieu.

Son absence ne pèsera pas sur le terrain, mais dans le cœur du groupe, oui. Ce rôle de mascotte, symbolique mais fédérateur, faisait de lui un ciment silencieux dans le vestiaire. Sans lui, c’est un petit totem qui s’éclipse.

Concentration maximale face à Arsenal

Côté terrain, le Real Madrid se prépare avec sérieux. Malgré une saison jugée inégale, le club s’est qualifié pour la finale de la Coupe du Roi et pour les quarts de Ligue des champions. En Liga, il reste toujours en course. Une preuve de la solidité mentale de l’effectif, guidé par un Carlo Ancelotti expérimenté.

Le match retour contre Arsenal aura lieu au Santiago Bernabéu, un avantage décisif. Mais gare à l’excès de confiance. Les Gunners, redoutables offensivement, savent exploiter la moindre faille défensive. Madrid devra hausser son niveau de jeu pour éviter la surprise.

Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour les ambitions madrilènes. Champions d’Europe en titre, les joueurs ont l’habitude de ces rendez-vous brûlants. Mais cette année, les attentes sont immenses. L’effectif regorge de talents, et l’état-major de Florentino Pérez rêve d’un triplé Liga-Coupe-C1.

Sans son “porte-bonheur”, le Real Madrid devra miser sur son collectif, son expérience et la magie du Bernabéu. Le destin du club se joue maintenant, à chaque ballon touché, chaque décision prise. La question reste entière : le Real ira-t-il au bout, ou paiera-t-il le prix de la moindre faille ?

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