Lancement des premières épreuves du BEPC à Kindia : entre réserve et espoir chez les candidats

 Les premières épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) ont officiellement débuté ce lundi matin, dans la préfecture de Kindia, marquant une étape cruciale pour des milliers de collégiens en quête de passage au lycée.

Ils sont 44895 candidats dont 21677 filles répartis dans 121 centres, à passer cet examen, au compte de la région administrative de Kindia

Dans les différents centres d’examen de la ville, une atmosphère à la fois studieuse et tendue régnait dès les premières heures de la journée. Encadrés par un dispositif sécuritaire et administratif rigoureux, les candidats ont été soumis aux consignes d’usage avant de recevoir les premières épreuves.

Le coup d’envoi des premières épreuves a été donné par le Directeur de cabinet du gouvernorat de Kindia, au collège Tafory, dans la commune urbaine: « nous remercions les autorités pour les dispositions impeccables prises lors de ce lancement. J’ai rappelé aux candidats que le gouvernement compte sur eux. Le Général Mamadi Doumbouya veut qu’à l’horizon 2040, la jeunesse guinéenne soit raffinée, composée de cadres compétitifs. Cela commence dès aujourd’hui. La fraude n’a plus sa place. On peut frauder pour passer, mais peut-on frauder pour commander ? Heureusement, j’ai vu une jeunesse déterminée, disciplinée, prête à répondre présente. Aux encadreurs, je demande de faire preuve de rigueur et de responsabilité », a mentionné Lanfia Kouyaté.

Le délégué du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation pour la supervision au compte de la préfecture de Kindia, a tenté de rappeler les consignes aux différents acteurs et la responsabilité qui va caractériser tout le processus : « cette année, les examens sont placés sous le signe de la responsabilité. Chaque acteur, à son niveau, doit assurer ses fonctions avec intégrité. Nous devons encadrer les enfants dans la rigueur, en respectant les textes en vigueur, afin de garantir des examens crédibles » a précisé Étienne Fodé Kéïta.

Du côté des encadreurs, l’accent a été mis sur le respect strict des règles, pour garantir la transparence du processus. L’inspecteur régional de l’Éducation, présent lors du lancement officiel des épreuves, a rappelé que: « l’examen a démarré dans de très bonnes conditions. Le CEE s’est bien déroulé, sans cas de fraude ni d’anomalie. Nous espérons un BEPC tout aussi apaisé. Nous remercions les autorités supérieures pour leur appui à la qualification du système éducatif, conformément à la vision du président Mamadi Doumbouya », a ajouté Mamary Diakité.

Après les premières épreuves, nous nous sommes rendus dans certains centres d’examen de la commune urbaine pour recueillir l’avis de certains candidats.

Pour Fatoumata M’balou Sylla, les sujets se sont bien passés, même si, par endroit, il y a eu beaucoup de rigueur : « nous avons fait deux épreuves : la rédaction et l’histoire. En tout cas les sujets étaient vraiment abordables de, seulement c’est le sujet sur Simandou qui était un peu difficile, mais aussi la rigueur de notre surveillant. L’épreuve d’histoire en tout cas était vraiment à notre portée, nous avons fait de notre mieux. Nous prions Dieu que cela continue comme ça », a-t-elle conclu.

Alors que la première journée s’achève dans le calme, les regards restent tournés vers la suite des épreuves, avec l’espoir que les efforts fournis tout au long de l’année scolaire porteront leurs fruits.