Labé : trois blessés graves dans une fusillade à Popodara 

il y a 10 mois 263
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Les faits se sont  produits dans le district de Serima à l’ouest de la commune rurale de Popodara relevant de la préfecture de Labé. A la suite d’une dispute qui a éclaté mardi nuit, le tireur a sorti son fusil et a aussitôt ouvert le feu sur la famille de la femme avec laquelle il est en conflit. Trois personnes sont tombées sous les balles, a appris Guinéenews de sources concordantes.
« En effet, c’est une dispute qui a éclaté entre le tireur et une mère de famille. Ce, selon lui, parce que les enfants de cette dernière auraient coupé un arbre aux abords de son jardin. Suite à cela, il a corrigé un enfant et la tension est montée d’un cran. Les voisins sont venus mais contre toute attente le monsieur a sorti son fusil et a tiré à deux reprises. Sur le champ, trois personnes sont tombées sous les balles », explique Abdoulaye Djibril Diallo un témoin de la scène. 
Et de poursuivre « choqué par cet acte inimaginable, le public a voulu lyncher le monsieur sur place. Mais un de mes frères s’est opposé en alertant aussitôt le président du district qui a aussi passé l’information aux autorités communales de Popodara. Donc, le tireur a été arrêté et déféré au commissariat central de police de Labé où il est depuis détenu. »
Il faut signaler que deux des victimes étaient toujours en ce jeudi 04 janvier 2024 en soins intensifs à l’hôpital régional de Labé. Ce, alors que la troisième était à la clinique médicale du camp Elhadj Oumar Tall de Labé selon Abdoulaye Djibril Diallo qui réclame justice.
« Nous souhaitons qu’il soit sanctionné par la loi à la hauteur de sa forfaiture », a-t-il dit.
A l’hôpital régional de Labé, docteur Faran Kourouma de la chirurgie explique : « on les a reçus dans un état critique parce qu’il y avait l’hémorragie. Donc, nous avons pu faire les premiers soins ensuite nous avons procédé aux opérations. Nous sommes sortis du bloc opératoire et ils sont toujours sous soins intensifs. L’extraction des balles n’est pas une urgence. C’est la correction des dégâts causés par la balle qui était plus importante. » 
« Les pronostics restent réservés. C’est vrai, on a corrigé les dégâts mais ils sont toujours sous soins et ont besoin d’autres traitements » ajoute docteur Faran Kourouma le responsable du service de la chirurgie à l’hôpital régional de Labé. 
Cette fusillade relance la question sur le port d’armes dans la région administrative de Labé.
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