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La grâce accordée vendredi, 28 mars dernier à l’ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara -condamné à 20 ans de prion pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009- alors que l’appel est en cours a suscité une avalanche de réactions.
Pour Human Rights Watch, « la grâce accordée par le président Doumbouya à l’ancien président autoproclamé Dadis Camara est un choc, moins d’un an après le verdict de juillet le condamnant pour crimes contre l’humanité et alors qu’une procédure en appel est toujours en cours ».
‘Les victimes, indique l’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, attendent depuis quinze ans que les principaux responsables de l’un des pires incidents de l’histoire de la Guinée – le massacre du stade de 2009, au cours duquel plus de 150 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres violées – répondent de leur crimes, et sa condamnation l’année dernière a été saluée par de nombreuses victimes qui y ont vu au moins une certaine forme de justice ». Soulignant qu' »en vertu du droit international relatif aux droits humains, la grâce peut être accordée à condition qu’il n’y ait pas de traitement spécial et que sa libération soit le résultat d’une détermination médicale indépendante, complète et concluante établissant la gravité de son état de santé ».
« La grâce, poursuit HRW, pourrait ici également être prématurée en vertu du droit guinéen étant donné l’appel en cours. La grâce de Dadis Camara est un acte discrétionnaire en vertu du droit guinéen et peut et doit faire l’objet d’un examen judiciaire par une cour de justice en Guinée », soutient l’Organisation.
MediaGuinee
L’article « La grâce accordée à Dadis est un choc, moins d’un an après le verdict de juillet… » (Human Rights Watch) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.