L’État guinéen et l’ancien ministre de la Santé devant la chambre des appels de la Crief

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La société SOGUIMAP SARL et l’ancien ministre de la Santé, Remy LAMAH poursuivis pour des fait présumé de corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité par l’Etat guinéen et la Société ZMC, sont devant la Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), ce jeudi 29 février 2024.

Dès le début de l’audience, les avocats de la partie poursuivante ont exposé les motifs de leur appel, soulignant notamment la prétendue violation du code des marchés publics en vigueur en 2012. Me Babein Camara, avocat de la partie civile, a affirmé que le jugement initial était entaché d’irrégularités, notamment en ce qui concerne les articles 8, 16, 51 et 73 du code des marchés publics, ainsi que les articles 16 du Code pénal guinéen. Selon lui, le juge aurait confondu la responsabilité de Monsieur Lamah avec celle de l’autorité contractante, en l’occurrence le ministère.

En réponse, le représentant du ministère public a défendu la décision initiale de la Cour, arguant que celle-ci avait été rendue en toute conformité avec la loi. Il a souligné que la décision reposait sur une interprétation judicieuse de la loi.

L’avocat de la défense de Rémy Lamah a également pris la parole pour contester les accusations portées contre son client. Il a remis en question la légitimité des allégations de corruption, affirmant que la société ZMC n’avait pas réussi à prouver devant la Chambre de jugement que Rémy Lamah avait tiré un quelconque bénéfice de l’affaire.

La décision initiale, rendue par Francis Kova Zoumanigui le 31 juillet 2023, avait renvoyé Remy Lamah et SOGUIMAP SARL des fins de la poursuite. C’est contre cette décision que l’État guinéen a interjeté appel, conduisant à l’ouverture de cette nouvelle phase de l’affaire.

L’audience qui s’est déroulée dans un climat tendu, a été renvoyée au 14 mars 2024, pour une nouvelle session. A cette date, la demande de se faire représenter formulée par la représentante de la Société ZMC, qui a fait l’objectif de débats, connaîtra une suite. Le juge Daye Mara rendra sa décision par rapport à cette demande.

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