L’artiste Petit Ousté refuse le diktat de la maison Kems Productions : « je suis libre de prester partout où je veux »

La tension monte entre l’artiste Ousmane Bangoura “Petit Ousté” et la maison KEMS Productions qui lui avait interdit de prester.

Dans un communiqué transmis à MediaGuinee, Petit Ousté a rejeté mardi la décision de KEMS Productions et dit avoir déjà saisi la justice pour trancher.

«  En violation manifeste des clauses du contrat de Production et de Management du 25 février 2022, la maison KEMS Productions a unilatéralement suspendu nos activités et collaboration, jusqu’à nouvel ordre », informe l’artiste indiquant que « le courrier en date du 03 juin 2024 signifié à mon Avocat, à sa requête en fait foi ».

 « En réplique, et à bon droit, le 14 juin 2024, j’ai saisi la justice pour solliciter l’annulation pure et simple du contrat de production et de management du 25 février 2022 liant les parties. », décide-t-il

« En attendant, poursuit-il, que la justice ne tranche, la maison KEMS Productions n’a ni la qualité, ni droit, ni la capacité de m’interdire toutes les activités artistiques sur le territoire national, et à l’international. Ce qui signifie que, je suis libre de prester partout où je veux, quand je veux, et sur invitation de qui je veux, dès lors que notre contrat a été suspendu sur sa propre initiative ».

 « En tout état de cause, toute entrave à ma liberté culturelle, fera l’objet de poursuites judiciaires appropriées, sans préjudice de paiement des dommages intérêts. Conséquemment, tout en continuant mes activités artistiques et culturelles au quotidien », met-il en garde avant d’inviter ses nombreux fans au calme et à la sérénité, car force restera toujours à la loi ».