L’agriculture, facteur de croissance de l’autosuffisance alimentaire

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L’agriculture, facteur de croissance de l’autosuffisance alimentaire

Depuis le lundi 10 juillet 2023, la Semaine Nationale de la Recherche et de l’Innovation (SENARI) se déroule dans l’enceinte du Palais du peuple. Les autorités ont mis à profit le développement de la recherche et de l’innovation, facteur d’évaluation et de performance au sein de l’enseignement supérieur. Notre rédaction est allée à la rencontre de l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée (IRAG) pour nous en parler davantage sur les variétés de cultures agricoles. 

L’amélioration de la fertilité des sols et l’utilisation des ressources en eau constituent des moyens d’accroître les rendements agricoles. Ce secteur joue un rôle incontournable dans la croissance économique alimentaire.

La Guinée dispose d’une variété de cultures agricoles créées dans les différents centres de recherche agronomiques du pays. C’est le cas de l’Institut de Recherche Agronomique de Guinée, l’une des structures de recherche du Ministère de l’Agriculture.

Selon Ibrahima Bah, ingénieur agronome, chercheur et formateur : « Nous avons une quarantaine de variétés créées au centre de Kilissi, une vingtaine en maïs et une vingtaine en arachide qui répondent aux conditions agro climatiques de la Guinée, avec des variétés qui s’adaptent aux trois écologies, baffons, plaines et plateau. Avec le maïs, il y a des variétés en protéines et en provitamine utilisée dans l’alimentation de la volaille, de la porcine…».

Poursuivant, il ajoute que le processus d’obtention d’une variété peut aller jusqu’à 8 ans. Il procède à des croisements entre les variétés locales et les variétés exotiques. L’institut fait la promotion de ces variétés à travers des projets de développement, le Service National de Vulgarisation, la DNA et autres institutions de recherche avec la collaboration des paysans qui facilite la distribution dans tout le pays : « Nous sommes le trait d’union entre la recherche et les paysans. Ils nous permettent de diffuser toutes nos recherches à travers tout le pays. Actuellement, toutes ces variétés sont cultivées en milieu paysan et à travers des projets comme PEDAIG, AGRIFAM… Ces projets constituent un pont entre notre Institut et les producteurs, ils commandent les semences et ils vont distribuer en milieu paysan. Après une ou deux années, au lieu d’avoir 1000 on peut avoir 10000 paysans qui produisent la semence. Cela fait la fierté de la Guinée ».

Il est indispensable d’encourager les efforts déjà entrepris dans ce domaine et créer des conditions favorables pour le développement de l’agriculture dans les centres de recherches agronomiques du pays.

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