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Instituée par l’UNESCO en 1995, la Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur est célébrée le 23 avril de chaque année. Cette célébration vise à promouvoir le livre, la lecture, et elle relance la prérogative attribuée aux auteurs quant à leurs œuvres. Des auteurs et écrivains de Labé invitent les citoyens à la lecture, et prônent un franc appui des maisons d’édition dans la publication des ouvrages.
Il est difficile d’énumérer exhaustivement l’importance du livre pour les sociétés. C’est un compagnon qui cultive mais aussi qui soigne selon Elhadj Ibrahima Sampiring Diallo professeur de français à la retraite et ancien maire de la Commune Urbaine de Labé.
« Le premier élément culturel c’est la lecture. J’ai déjà publié deux livres et je suis en train de préparer un troisième sur Alpha Yaya Diallo. C’est un abrégé de l’histoire de la conquête du Fouta Djallon. Dès que j’ai quitté la Commune en 2005, j’ai dis que pour ne pas me tourner les pouces, je vais écrire des souvenirs. Aujourd’hui le monde évolue. Il y a les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les gens ne lisent plus les livres et les journaux. En tant que doyen, j’insiste pour que les gens pratiquent la lecture. Une lecture qui soit utile pas seulement pour le plaisir. Comme le disait l’ancien Président Guinéen Ahmed Sékou Touré : « la victoire est toujours à la connaissance ». Or on ne peut acquérir de la connaissance sans le livre », conseille le Doyen
Enseignant et auteur de l’œuvre « Elle sex-prime », Abdoul Baldé pense que c’est à l’école d’abord qu’il faut valoriser les livres.
« On est beaucoup plus sur un cahier que sur un livre. Donc ça fait que quand on grandit on a du mal encore à faire la lecture, parcequ’on n’a pas l’habitude depuis qu’on est à l’école. Ce qui fait que tu peux rencontrer un étudiant, un lycéen qui n’a jamais lu un livre en entier. A fortiori un collégien », dit-il.
« Tradicriture » est l’œuvre du Guide, Mamadou Yaya Diallo à l’état civil. Pour lui, l’aspect lucratif devrait intéresser moins les maisons d’édition.
« Il y a beaucoup de lecteurs qui disent que les livres sont chers ! Il faut que les maisons d’édition revoient tout cela. Parceque même pour produire aujourd’hui un document, c’est extrêmement difficile chez nous ici », fait-il savoir.
En république de Guinée le plagiat est un facteur majeur qui sape le droit des auteurs, qui ont d’ailleurs du mal à vivre de leurs œuvres.
Labé, Boubacar Siddy Barry pour Actuguinee.org
628-73-26-65
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