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« Les journalistes n’ont pas le cœur à la fête », regrette-t-il, pointant du doigt la dégradation continue de la liberté de la presse dans le pays. S’appuyant sur le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF), Cellou Dalein Diallo évoque un recul alarmant du droit d’informer, un constat qui ternit selon lui l’image internationale de la Guinée.
Le président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) accuse le CNRD de mener une politique délibérée d’étouffement des voix critiques. « Musellement de la presse, harcèlement et enlèvements de journalistes, coupures d’internet, démantèlement des équipements des radios et télévisions, retrait des bouquets de diffusion », énumère-t-il, qualifiant ces actes de « pratiques liberticides ».
Selon lui, ces dérives ne sont pas des faits isolés, mais s’inscrivent dans une stratégie visant à « confisquer le pouvoir ». Il dénonce également l’attitude de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et des tribunaux, qu’il accuse de jouer un rôle de répression plutôt que de protection. La fermeture de grands médias tels qu’Espace TV, Djoma FM ou encore FIM FM est, pour lui, une illustration éloquente de cette politique, avec des conséquences sociales importantes : « la destruction d’un millier d’emplois ».
En cette journée symbolique, Cellou Dalein Diallo appelle à une mobilisation citoyenne en faveur de la liberté d’expression. Il exhorte les journalistes, les amis de la presse et les citoyens à sortir de leur silence pour exiger la réouverture des médias fermés et la restauration de l’indépendance des organes d’information.
« Ce combat, auquel j’entends m’associer pleinement, est nécessaire à la vitalité de notre démocratie et au bon fonctionnement de l’État de droit », conclut-il, en lançant un appel à la résistance contre « la dictature » et la « confiscation des droits et libertés ».