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À l’image de plusieurs pays à travers le monde, la Guinée a célébré, ce samedi 03 mai, la 32e journée internationale de la liberté de la presse.
Placée sous le thème : « Informer dans un monde nouveau : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias « , cette initiative de l’Assemblée Générale des Nations Unies, proclamée en 1993, met en lumière les principes fondamentaux de la liberté de la presse.
C’est aussi l’occasion de dresser un bilan des conditions d’exercice du métier de journaliste.
En Guinée, les professionnels des médias se sont réunis à la Maison Commune des journalistes pour marquer cette journée.
À cette occasion, les associations de presse, à travers une déclaration commune, ont salué le combat mené pour la libéralisation des ondes, tout en déplorant le recul du pays en matière de liberté de la presse.
« Avec courage, les avancées que nous célébrons aujourd’hui ont été obtenues par des journalistes et citoyens de valeur, au prix d’intimidations, d’emprisonnements, de brimades et parfois même d’agressions physiques. Cette conquête demeure fragile, car la construction démocratique est un processus continu. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant d’observer parfois des frictions entre le pouvoir et les médias. Toutefois, les récents événements, marqués par des fermetures de médias consécutives à des dérapages, des manquements au cahier des charges ou à des tensions ponctuelles, ont eu des conséquences dramatiques : la perte de centaines d’emplois et une chute de 25 places dans le classement mondial de Reporters sans Frontières. Cette situation appelle à une réponse rapide, concertée et durable. Nous, associations de presse, réaffirmons notre volonté de défendre une presse libre, mais aussi responsable », a déclaré Aboubacar Camara, porte-parole des associations de presse.
Au nom du président de la HAC, M. Amadou Touré a rassuré quant à la prise en compte des recommandations des associations de presse.
Pour sa part, M. Amara Camara, représentant le ministre de l’Information et de la Communication, a invité les journalistes à faire preuve de responsabilité et à renforcer leurs capacités, à travers la formation continue.
Hadja Kadé Barry