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Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC, s’est exprimé sur la fermeture des médias privés Fim, Djoma et Hadafo par les autorités de la transition en Guinée. Selon lui, cette action ne représente pas seulement une atteinte au droit à l’information plurielle, mais constitue également une attaque directe contre la liberté de la presse, un pilier fondamental de la démocratie.
“La fermeture arbitraire des médias Fim, Djoma et Hadafo n’est pas seulement le glas de l’information plurielle en Guinée. C’est une attaque frontale contre l’un des piliers fondamentaux de notre démocratie : la liberté de la presse. Ne restons pas passifs face à cette énième décision liberticide de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Car ce ne sont pas seulement ces médias-là qui disparaîtront, c’est la voix du peuple opprimé qui sera réduite au silence,” a déclaré Ibrahima Diallo.
Il a exhorté la population à se mobiliser pour défendre la liberté de la presse, soulignant que protéger ce droit équivaut à défendre l’accès à l’information et les libertés durement acquises par les Guinéens au prix de nombreux sacrifices. “Nous devons nous mobiliser pour dire au CNRD stop aux décisions liberticides. Nous devons tous nous mobiliser pour défendre nos droits,” a-t-il insisté.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les autorités de la transition et les médias privés en Guinée, avec des atteintes graves à la liberté d’expression dans le pays. Brouillés depuis le 24 novembre 2023, les groupes de médias Fim, Djoma et Hadafo ont été fermés le 22 mai 2024 par la junte guinéenne.
L’article Ibrahima Diallo : “Nous devons dire au CNRD stop, la fermeture des médias est une attaque frontale…” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.