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L’axe Hamdallaye-Bambeto où la circulation routière est perturbée depuis hier enregistre des victimes. De sources bien informées, il y aurait un mort et au moins deux blessés par balle dans la journée d’aujourd’hui.
Tout est parti de la crise de carburant que traverse le pays depuis l’incendie au principal dépôt des hydrocarbures de Conakry. Selon des témoignages concordants, dans la matinée d’hier dimanche, la seule station dotée de carburant a dû interrompre le service suite à des échauffourées, elles-mêmes, conséquences d’une protestation de certains clients contre des agents en tenue qui auraient voulu remplir des bidons après avoir rempli les réservoirs de leurs véhicules…
La suite, on la connaît. C’est une descente musclée des forces de défense et de sécurité dans le quartier, au-delà de la zone initialement concernée. S’en suivront des affrontements entre des jeunes gens et des agents de maintien d’ordre.
Puis, comme souvent dans cette partie de la banlieue nord de Conakry, ce sont des barricades érigées par les jeunes protestaires sur la route, et des jets de projectiles contre grenades lacrymogène d’abord, ensuite armes à feu.
Après un calme précaire pendant la matinée de ce lundi, les violences ont recommencé sur l’axe Hamdallaye Bambeto, rendant quasi-impossible la circulation routière et les autres activités le long de la route. Dans la foulée, il y a eu des blessés par balles dont un qui est finalement décédé, rapportent deux témoins.
A la question de savoir à quel corps appartiennent les agents intervenus dans les opérations, une première source qui affirme avoir vu la BAC hier, est restée prudente pour ce qui est de la journée d’aujourd’hui. « Je préfère que ce soit ceux qui étaient sur le terrain qui témoignent. »
Un autre riverain joint à l’effet de recueillir son témoignage déclare que « c’est les pick-ups de gendarmerie que j’ai vu ce soir ». Et de confirmer de passage avoir vu un blessé en partance pour l’hôpital.
Pour recouper ces informations, notamment celles liées aux blessés et au cas de décès, Guineenews a sollicité avec insistance les responsables de l’hôpital Jean Paul II où le bléssé aurait succombé à ses blessures. Mais sans succès…
Nous y reviendrons