Guinée : validation des rapports sectoriels sur l’identification des mesures d’atténuation de l’émission des gaz à effet de serre

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Le ministère de l’environnement et du Développement Durable et ses partenaires ont procédé, ce jeudi, 8 février 2024, à la validation des documents sectoriels sur les mesures d’atténuation de l’émission des gaz à effet de serre en République de Guinée.

Pays partie de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Guinée a soumis sa première et deuxième Communication Nationale sur les Changements Climatiques, respectivement en 2002 et 2018.

Les secteurs concernés par ces études réalisées sur l’identification et l’évaluation des mesures d’atténuation de l’émission des gaz à effet de serre dont les rapports ont été validés ce jour sont ceux de l’Energie, de l’Agriculture, des Procédés Industriels et des Déchets.

« La Guinée doit intégrer les options d’atténuations dans les plans de développement plus larges pour parvenir à un développement à faible émission de gaz à effet de serre. Tout en veillant à la sauvegarde de l’environnement, les politiques et mesures doivent permettre une réduction des émissions par un accroissement à l’accès aux énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la promotion de l’agriculture durable, la gestion efficace des déchets ainsi que la sauvegarde du couvert forestier. L’objectif principal de cet atelier est d’identifier au niveau national les différentes technologies et pratiques qui peuvent atténuer les émissions des gaz à effet de serre ou améliorer les puits de carbone tout en soutenant le développement durable. Plus spécifiquement : • Procéder à examen des rapports sur l’Energie, l’Agriculture, la Foresterie, les Procédés Industriels et les Déchets ; • Examiner la pertinence des mesures d’atténuation proposées ainsi que leur faisabilité technique et économique et • Valider les rapports sectoriels. Les principaux résultats attendus sont l’amendement et la validation des rapports sectoriels sur l’évaluation des mesures d’atténuation des gaz à effet de serre par les parties prenantes », a dit le secrétaire général du ministère de l’environnement et du Développement Durable, Dr Karim Samoura.

Pour sa part, Alpha Ibrahima Bah, coordinateur du projet « troisième communication nationale sur le changement climatique prenant la parole à cette occasion, a affirmé que selon les inventaires de 2018, les émissions s’élevaient à 11800 kilos tonnes de CO2 dans les quatre secteurs concernés par cet atelier.

« L’objectif de cet atelier, c’est de valider les rapports sur les mesures d’atténuation des gaz à effet de serre. La fois dernière, il a été question de l’étude des secteurs qui émettent le gaz à effet de serre. La logique voudrait qu’après avoir identifié les secteurs qui émettent le gaz à effet de serre et son la cause principale du réchauffement climatique, que toutes les parties à la convention apportent des mesures pour atténuer ces émissions. L’atelier de ce jour mobilise donc par rapport à la validation de ces rapports sectoriels que le gouvernement et les autres parties prenantes doivent prendre en compte dans le cadre de notre engagement dans l’accord de Paris pour l’atténuation de l’émission du gaz à effet de serre. Les secteurs concernés sont principalement le secteur de l’énergie qui vient en tête par rapport aux inventaires de gaz à effet de serre qui date de 2018 (année de référence, ndlr), le secteur des procédés industriels et le secteur des déchets. Il faut donc proposer des mesures pour atténuer l’émission du gaz à effet de serre par secteur. Selon les inventaires de 2018, les émissions s’élevaient à 11800 kilos tonnes de CO2 dans les quatre secteurs. Parmi ces quatre secteurs vient en première position le secteur de l’agriculture et de la foresterie avec plus de 7000 kilos tonnes. Notre principal souci est de réduire les émissions dans ce secteur pour faire face au changement climatique », a-t-il expliqué.

Il faut par ailleurs, relever que « l’atténuation des facteurs liés aux changements climatiques exige des changements fondamentaux de la manière dont les décideurs politiques, les populations et les représentants du secteur privé conçoivent le développement sombre en carbone ».

MohamedNana Bangoura

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