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Sous le leadership de son Directeur Général, Moussa Fofana, le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) a organisé sa 3ème session annuelle, ce jeudi 9 octobre 2025, avec les différentes faîtières des créateurs culturels du pays. L’objectif de cette rencontre est d’engager des discussions approfondies sur les défis actuels de la gestion collective des droits d’auteur, mais aussi renforcer la transparence, et construire des solutions durables pour améliorer les conditions de vie des créateurs de contenu, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Depuis sa prise de fonction, le directeur général du BGDA et son équipe ont engagé une réforme ambitieuse du système de gestion des droits d’auteur. Plusieurs initiatives ont été mises en place afin que les auteurs entrent en possession de leur dû.
Lors de cette rencontre, plusieurs sujets ont été abordés, notamment la réforme du mode de paiement des droits d’auteur, la transparence et l’information des auteurs et l’amélioration des conditions de vie des créateurs. Le BGDA a mis en place un système de paiement en espèces à des paiements électroniques (Orange money et Soutra Money).

« Le débat a tourné autour des différents droits identifiés et perceptibles en République de Guinée, des droits perçus à date sur le compte du Bureau guinéen du droit d’auteur et les droits programmés à être répartis au nombre de 4 sur 7. Et cela nous a permis de comprendre les difficultés liées à la répartition. Les auteurs ont manifesté le désir d’une campagne large à l’égard de tous les créateurs de la République de Guinée, donc les bénéficiaires de ces droits. Nous avons aussi mis l’accent sur la situation des créateurs de la littérature, donc les écrivains et les éditeurs. L’accent a été mis également sur la notion des droits voisins, les producteurs, les éditeurs, les arrangeurs qui sont aussi bénéficiaires de l’ensemble des droits et de sa classe de droits perçus. Nous sommes en partenariat avec Orange Money et Soutra Money. Ces plateformes nous permettent justement de payer les auteurs comme ils veulent. Mais nous faisons au mieux que les auteurs viennent déclarer leurs numéros Orange Money et cela va se matérialiser dans les semaines à venir », a déclaré Moussa Fofana, DG du BGDA.
Au cours de cette rencontre un accent particulier a été mis sur l’utilisation abusive de la carte d’assurance maladie des artistes. « De 1 100 cartes d’assurances, on passe à 2 000 aujourd’hui. Donc, nous avons signalé aux créateurs que la moralisation doit être de principe pour l’utilisation de la carte d’assurances. Les artistes doivent être sensibilisés quant à la consommation », a averti M. Fofana.
Pour la bonne utilisation de ces cartes d’assurances dont les artistes bénéficient, le président de la Fédération nationale des comédiens de Guinée, Mohamed Damas Soumah, se porte comme messager.

« C’est la troisième rencontre entre les faîtières et le BGDA qui nous avait promis que chaque trois mois, on allait se rencontrer, et cela est effectif. Donc, on retient au sortir de cette réunion qu’il y a du renouveau au BGDA, que les créateurs peuvent aujourd’hui porter confiance au BGDA. Ce qui est là, c’est de faire la restitution au niveau de nos membres de tout ce que nous avons appris aujourd’hui. Ensuite, ce que nous allons passer comme message à nos artistes, lors de nos différentes réunions, on va leur dire, c’est l’utilisation rationnelle des cartes sanitaires pour pas que ce soit abusé », a-t-il lancé.
Pour sa part, Dr Alhassane Chérif, écrivain guinéen, se dit satisfait et invite les écrivains à adhérer au BGDA pour leur bien.

« Je n’ai jamais compris mes droits autant qu’aujourd’hui. D’abord, en ce qui concerne les écrivains, j’ai compris l’utilité de la copie privée. Par exemple, la copie privée, au début, je pensais que c’était sur la copie. Non, c’est sur l’outil. Et ça, c’est très important. J’ai appris aussi que lorsqu’on va dans une bibliothèque, on prend un livre, on le lit, et cette location-là, le bénéfice va à l’auteur. Maintenant, tous les deux, nous allons rendre compte aux écrivains et aux littéraires qu’on va recevoir très bientôt, et nous leur ferons comprendre que c’est très utile, et surtout qu’ils adhèrent au BGDA ».
Selon nos informations, le BGDA a recouvré plus d’un milliard de francs guinéens d’élaboration avec Canal plus Afrique pour les droits ( Communication au public), pour les droits de déambulation sonore.
Selon le directeur général du BGDA, le chemin reste encore long. Il compte rétablir le pont entre la Guinée et les autres pays afin que les créateurs guinéens bénéficient de leurs droits provenant de l’étranger.
Moussa Konaté pour Guineematin.com
Tél : 621016809
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