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Les réactions se multiplient après la condamnation du journaliste Sékou Jamal Pendessa par le Tribunal correctionnel de Dixinn ce vendredi 23 février 2024. Le tribunal a prononcé une peine de six mois d’emprisonnement, dont trois avec sursis, et le paiement d’une amende de 500 mille GNF. Cette décision est vivement critiquée par la communauté des médias, suscitant un élan de solidarité. L’ONG française, Reporters Sans Frontières (RSF) a dénoncé « un coup terrible porté à la liberté de la presse » en Guinée, exigeant la libération immédiate de Sékou Jamal Pendessa.
« Le Secrétaire Général du principal syndicat de la presse, Sékou Jamal Pendessa, a été condamné à 6 mois de prison, dont 3 fermes, pour avoir défendu le droit à l’information face aux restrictions. RSF dénonce un coup terrible porté à la liberté de la presse et demande sa libération immédiate », a tweeté RSF.
En détention à la maison centrale de Conakry depuis le 19 janvier dernier, les autorités de la transition reprochent à Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), d’avoir organisé une manifestation appelée « déferlement humain sur Conakry ». Il a été déféré au parquet du tribunal de première instance de Dixinn le 22 janvier 2024, inculpé, placé sous mandat de dépôt, et conduit en prison à la maison centrale de Conakry pour diverses accusations, notamment la ‘’participation à une réunion publique non autorisée par les autorités administratives compétentes, la participation délictueuse à un attroupement non armé, et la diffusion de données par le biais d’un système informatique susceptible de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus, ainsi que la complicité par instigation de ces faits.’’