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La situation des leaders du Front National pour la Défense de la Constitution, portés disparus, depuis bientôt deux mois, devient de plus en plus inquiétante.
Comme les États-Unis, près de 20 organisations guinéennes de défense des droits humains, se montent également préoccupées par la disparition forcée de Foniké Menguè et de Bilo Bah.
Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi 30 août 2024, ces ONGs ont sollicité que toute la lumière soit faite sur ce kidnapping des leaders du Front Anti 3ème Mandat, en faveur de l’ex président, Alpha Condé.
« Nous appelons les autorités guinéennes à faire toute la lumière sur les circonstances de ces disparitions forcées, ainsi que sur les informations faisant état d’actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements. Les conclusions de cette enquête doivent être rendues publiques et toutes les personnes soupçonnées d’être pénalement responsables de ces actes doivent être traduites en justice dans le cadre de procès équitables devant des tribunaux civils ordinaires. Il faut que cesse l’incertitude insoutenable infligée aux proches des militants quant à leur sort. », ont déclaré les organisations de défense des droits humains.
Ces entités qui luttent pour le respect de la dignité humaine, exigent que des enquêtes sérieuses soient menées par les autorités guinéennes, à l’occasion de la journée internationale des victimes de disparitions forcées.
Pour elles, ces différents enlèvements constituent un crime de droit international.
« Les disparitions forcées d’Oumar Sylla, dit Foniké Menguè, et de Mamadou Bilo Bah sont révoltantes. Les autorités ne sauraient se soustraire à leur responsabilité de mener une enquête sérieuse sur ce qui pourrait constituer un crime de droit international en cours dans notre pays. », mentionne le communiqué.
Dans ce document, les organisations de défense des droits de l’homme, rappellent que la Guinée ne doit nullement violer les dispositions des instruments juridiques internationaux en matière de droits humains, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Selon elles, la junte a donc l’obligation de protéger, de respecter et de faire respecter les droits de tous les citoyens.
C’est pourquoi, les signataires de ce communiqué, invent les autorités guinéennes à suivre I’exemple d’autres États d’Afrique de l’Ouest et du Centre en ratifiant sans réserve, la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Hadja Kadé Barry