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La cérémonie de remise de la politique nationale de l’emploi 2024-2030 s’est déroulée dans la soirée de ce mercredi 10 juillet 2024 dans un réceptif hôtelier à Conakry.
Le premier ministre a reçu le document des mains de la ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi au terme. C’est l’aboutissement de deux jours de travaux.
Deux jours de travaux jalonnés par des échanges riches et féconds. Des recommandations clés et consensuelles ont découlé des discussions. Et pour la mise en œuvre de cette politique nationale de l’emploi, six étapes ont été identifiées.
Il s’agit de la réaffirmation de la volonté politique, de la présentation et la validation de la politique nationale de l’emploi en conseil des ministres, de la présentation publique de la politique nationale de l’emploi lors d’une conférence de presse, de la planification opérationnelle de la mise en œuvre de la PNE au niveau sectoriel, régional et local, du renforcement des capacités des dispositifs de l’emploi à tous les niveaux et du développement d’outils de planification et de législation favorables à l’emploi au niveau sectoriel, régional et local.
« Ce document de politique nationale de l’emploi que nous validons ici aujourd’hui constitue le socle de nos futures actions relatives à l’emploi dans tous les secteurs de développement économique et social de notre pays. Cette politique est le fruit d’une démarche participative inclusive, impliquant tous les acteurs et à tous les niveaux, en réunissant au sein du comité technique de l’emploi. La PNE de l’emploi exige une convergence des efforts de tous, car c’est l’aboutissement des efforts engagés par le gouvernement pour améliorer les conditions d’employabilité de toutes les couches sociales et particulièrement de celles des jeunes, des femmes et des personnes vulnérables. C’est pourquoi il est fondamental qu’il y ait des actions coordonnées et concertées autour du gouvernement, de tous, notamment le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et la société civile pour la mise en œuvre de cette politique », a indiqué Aminata Kaba, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi.
À cette rencontre, la classe ouvrière était représentée par le secrétaire général de la CNTG Amadou Diallo. Le coordinateur national du mouvement syndical guinéen a salué l’initiative. Celle-ci vient répondre à l’épineuse question de l’emploi et du travail en République de Guinée, s’est réjoui le syndicaliste.
Pour le système des Nations Unies, cet atelier de validation de la politique nationale de l’emploi marque un tournant décisif. Sa coordinatrice résidente en Guinée a réitéré l’engagement de cette institution internationale en collaboration avec les autres partenaires techniques et financiers, à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour la pleine réalisation des objectifs fixés en termes de création d’emplois productifs et décents au bénéfice du bien-être des populations guinéennes.
La cérémonie de clôture a été présidée par le premier ministre. En tant que chef du gouvernement, Amadou Oury Bah a pris des engagements.
« Cette politique nationale de l’emploi ne sera pas simplement un document que nous allons mettre dans les tiroirs, mais ce sera un cadre de référence qui permettra à l’action gouvernementale d’être focus sur des objectifs mesurables pour favoriser de plus en plus l’employabilité des jeunes, les réinsertions dans le monde du travail d’une large partie de la population qui, pour une raison ou pour une autre, a été mise de côté. Des secteurs qui existent. L’agriculture doit reprendre une place extrêmement importante pour atteindre dans le moyen terme, des niveaux de contribution au PIB, espérons-le, qui avoisinera les 50% », a-t-il dit.
Sékou Diatéya