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Le comité des experts a procédé, ce jeudi 6 mars, à la relecture finale de l’avant-projet de la nouvelle Constitution à Conakry.
Peu avant le lancement des travaux, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba, a rappelé que cette nouvelle Constitution est le fruit d’un effort collectif, où toutes les couches sociales et les forces vives de la nation ont été consultées.
« Cette nouvelle Constitution repose sur l’inclusion et prend en compte les aspirations les plus profondes du peuple de Guinée. Elle est le résultat de nombreuses initiatives, concertations et réflexions », a déclaré le Garde des Sceaux.
Prenant la parole, le ministre Secrétaire général de la Présidence, le général Amara Camara, a souligné qu’un panel d’experts est chargé de relire une dernière fois l’avant-projet de la nouvelle Constitution, qui fera ensuite l’objet de discussions approfondies.
« Ce projet de nouvelle Constitution est le fruit d’un travail acharné et d’une volonté commune. Il a été élaboré avec le souci constant d’intégrer les aspirations de chaque citoyen guinéen », a-t-il affirmé.
Poursuivant, il a réitéré que le Conseil National de la Transition, en tant qu’organe parlementaire, a pris la responsabilité de conduire ce processus en tenant compte des enjeux liés à cette tâche. « Il est donc important de souligner que notre démarche s’inscrit dans une approche méthodologique digne de la Guinée nouvelle », a-t-il précisé.
Avant d’ajouter : « cette démarche est en parfaite adéquation avec la vision du président de la République, qui vise à doter le pays d’une constitution non seulement représentative de l’identité nationale, mais aussi fédératrice. »
Dans son intervention, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, a affirmé que l’élément fondamental de cette démarche est que le texte constitutionnel est loin d’être un simple copier-coller.
« Il s’agit d’un texte qui reflète les valeurs profondes de la société guinéenne. C’est aussi l’occasion de réaffirmer clairement que le Président de la République a souhaité confier ce travail d’organisation et de coordination au Conseil National de la Transition. Autrement, cette mission aurait pu être menée par le cabinet présidentiel ou par un panel de ministres du gouvernement », a-t-il souligné.