Francis Ngannou se confie devant Thierry Henry :  » Si je dois retourner en Afrique tenir une ferme, alors… « 

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À l’approche de son deuxième affrontement en tant que boxeur professionnel, Francis Ngannou rayonne de bonheur. Cette satisfaction est d’autant plus significative pour lui qu’il a risqué gros en prenant ses distances avec l’UFC. Lors d’un échange avec Thierry Henry, icône du football français, il a ouvert son cœur sur ce chapitre de sa vie.

Francis Ngannou incarne l’importance de la patience et de la détermination dans la quête du succès. Il lui a fallu attendre l’âge de 37 ans pour entamer le chapitre le plus brillant de sa carrière, un chapitre qu’il rédige avec audace. Contre toute attente, il s’est imposé comme une figure emblématique de la boxe professionnelle.

Bien que le MMA ait été le tremplin de sa notoriété et de sa réputation, le rêve de Ngannou a toujours été de s’illustrer sur le ring, à l’instar de Mohamed Ali, Joe Frazier et d’autres légendes. Animé par son intuition, il a choisi de prendre ses distances avec l’UFC, une organisation peu habituée à ce que ses champions la défient.

 " Si je dois retourner en Afrique tenir une ferme, alors… "

Francis Ngannou exprime sans détour son ressenti sur l’UFC

Convaincu qu’il ne pourrait réaliser son rêve tant qu’il resterait sous l’égide de Dana White, le « Predator » a opté pour abandonner son titre et quitter l’organisation au sommet de sa gloire, en quête d’un environnement plus propice à ses ambitions en boxe et en MMA. Ce pari s’est avéré fructueux, un choix sur lequel il est revenu lors de son passage dans l’émission « The Bridge », animée par le footballeur Aurélien Tchouaméni. Face à Thierry Henry, il a confié ne pas se percevoir uniquement comme un combattant.

 » Avant même de commencer les négociations avec l’UFC, je savais que je ne pourrais pas gagner ce combat, mais je voulais quand même me faire entendre. Le plus important pour moi, c’était d’être intransigeant sur ce que je voulais réellement. Je me suis dit : « Si je dois retourner en Afrique et tenir une ferme, alors je vais le faire, parce que j’aime être à la ferme. » Combattre n’est pas ce qui me définit en tant que personne.

Je sais que je peux faire autre chose et quand même être heureux. Tant que je fais les choses que je décide de faire, je vais être heureux. Je n’ai pas besoin d’être un champion du monde pour toucher au bonheur. Je n’ai pas besoin d’être sur les plateaux non plus. Tant que je donne tout ce que j’ai, je vais être heureux. « 

Sa quête de bonheur va au-delà du ring, une conviction qui lui a permis de résister à Dana White et à l’UFC il y a quelques mois. Prêt à tout sacrifier, y compris à rentrer au Cameroun si le besoin s’en faisait sentir, pour rester vrai envers ses convictions et principes. Un champion dans l’âme, mais avant tout, un homme de valeurs.

La détermination de Francis Ngannou à tout risquer durant ses négociations avec l’UFC rend sa situation actuelle d’autant plus gratifiante. Il est non seulement une icône du MMA mais aussi un boxeur estimé et recherché, incarnant tout ce dont il a toujours rêvé.

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