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Dans un courrier, le secrétaire général de la Fédération Guinéenne de Football informe le ministre de la Jeunesse et des Sports que le processus électoral doit continuer malgré l’échec de l’approche du Gouvernement qui cherchait à obtenir un bureau consensuel à la tête de la Fédération.
« Compte tenu du non aboutissement de l’approche gouvernementale, nous vous informons, selon les directives de la FIFA, que le processus électoral doit se poursuivre suivant le chronogramme ci-joint », lit-on dans ce courrier de Lansana Keita Kabassan adressé au ministre de la Jeunesse et des Sports.
Le chronogramme dont fait référence Lansana Kabassan Keita prévoit l’élection des membres du Comité exécutif de la Fédération Guinéenne de Football le 6 janvier 2024. Bien avant, il est prévu l’élection des dirigeants des huit ligues régionales. Pour ces élections, le secrétaire général de la Fédération sollicite d’ailleurs l’intervention du ministère de l’Administration du territoire en vue de leur sécurisation.
Il reste maintenant à savoir si cette assemblée du 6 janvier 2024 se fera avec l’ensemble des acteurs, notamment les quatre candidats que sont Boubah Sampil, Abdoul Karim Bangoura, Almamy Saidou Sylla et Mathurin Bangoura dont l’invalidation de la candidature a provoqué l’annulation du congrès du 25 novembre dernier. En tout cas, s’il n’y a pas une liste consensuelle et que la candidature de Mathurin Bangoura reste écartée, il est fort probable que le G47 – qui regroupe la majorité des membres statutaires – boycotte l’élection. En revanche, en cas de liste consensuelle, c’est le camp de Bouba Sampil qui pourrait boycotter cette élection et chercher à faire sanctionner la Guinée soit par la CAF ou par la FIFA. Dans un mémorandum adressé au Premier ministre, le camp de Bouba Sampil a clairement affiché sa position contre la proposition de liste consensuelle et a prévenu sur les risques que court la Guinée en intégrant une liste de candidats déjà écartée par la commission électorale de recours.