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Le responsable de la communication du parti Union des Forces Républicaines UFR fustige, à son tour, le retrait des agréments et des fréquences de certains médias privés, par le pouvoir en place.
Fodé Baldé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, parle d’une décision qui contraste avec les textes qui régissent le fonctionnement des médias en Guinée, et qui doit être attaquée devant les juridictions compétentes.
C’est ce qui l’amène d’ailleurs à saluer l’unité d’action dont les quatre (4) médias concernés font montre.
« En dépit du fait que dans la forme, l’arrêté soit attaquable, nous nous réjouissons de l’unité d’actions dont font preuve les médias concernés par la publication d’un communiqué conjoint mettant à nu les démarches qu’ils comptent entreprendre. Toutefois, cette mesure extrême devrait amener tous les médias à comprendre qu’ils ne sont pas à l’abri. Une unité d’actions élargie à tous les médias serait très appréciable », a-t-il sollicité.
À son entendement, le retrait des agréments et fréquences, puis le démantèlement des installations ne devraient pas être compris comme l’arrêt des médias mais plutôt la mort des entreprises de presse dans le pays. C’est pourquoi, poursuit-il, « je pense qu’au delà des acteurs du monde de la presse, ce sont les investisseurs nationaux qui sont touchés. Cela devrait interpeller tout le secteur privé guinéen », a fait savoir le responsable politique.
Et d’ajouter, « dans un pays où les mesures récentes de la junte militaire ont instillé un climat de méfiance, les initiatives privées sont limitées et ce coup de grâce découragera et sera, pour longtemps un frein aux investissements. Aucun guinéen ne peut être indifférent face à l’injustice infligée à ces groupes de médias, créant ainsi des milliers de chômeurs », a-t-il dénoncé.
Alhassane Fofana