PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

Près d’une semaine après l’ouverture officielle des classes, les enfants des sous-préfectures de Fidako et Niagassola, dans la préfecture de Siguiri, n’ont toujours pas repris le chemin de l’école.
Une situation préoccupante, conséquence directe des récents affrontements entre les habitants de ces localités et la société minière Welly Mining. Ce conflit a profondément perturbé la quiétude sociale et compromis la reprise normale des cours.
Selon des informations recueillies sur le terrain, de Farabalén à Niagassola, les enseignants sont bien présents, mais les villages, eux, se sont vidés de leurs habitants à la suite des violences.
Dans la sous-préfecture de Niagassola, la situation est particulièrement alarmante : à Djélikourou, Faraboloni et Niagassola-centre, seules les classes de première et deuxième année fonctionnent encore. Le manque d’enseignants, notamment à Dialawassa, complique davantage la relance des activités pédagogiques.
Pendant ce temps, les ressortissants des zones concernées s’activent à Conakry pour rencontrer les autorités. Leur objectif : trouver une issue pacifique et durable à cette crise qui continue de priver des centaines d’enfants de leur droit fondamental à l’éducation.
Une dépêche d’Aboubacar Sidiki Camara pour Guinéenews