Fête du travail : face aux urgences sociales, les syndicats interpellent le gouvernement

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À l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré ce jeudi 1er mai la Fête internationale du Travail, sous le thème : « Paix, liberté, travail décent et justice sociale. » C’est le stade de Nongo qui a servi de cadre à cette cérémonie officielle.

Dans son discours, le coordinateur général du Mouvement syndical guinéen (MSG), Amadou Diallo, a rappelé qu’en dépit de certaines avancées significatives obtenues ici et là par le biais du dialogue social, plusieurs dossiers restent encore très préoccupants.

« Le manque d’emplois sûrs et attractifs pour résorber progressivement le chômage massif et endémique des jeunes diplômés, la rétention des informations relatives aux indices de l’emploi, les bas salaires qui ne répondent plus au coût de la vie à cause de nombreux facteurs endogènes et exogènes incontrôlables, devenant une véritable catastrophe pour les travailleurs, la faiblesse des pensions de retraite pour toutes les catégories d’anciens travailleurs —avec une mention particulière pour ceux relevant de la CNSS—,
l’insécurité galopante tant en milieu urbain que sur les axes routiers interurbains, la non-application des statuts particuliers dans le secteur de l’éducation », a-t-il énuméré, avant d’ajouter que ‘’toutes ces problématiques, si elles ne sont pas traitées de manière concertée, pourraient exacerber les tensions sociales.’’

Poursuivant son intervention, Amadou Diallo a lancé un appel pressant au gouvernement de transition afin qu’il poursuive les réformes en cours, en vue de la réalisation du projet Simandou 2040, qualifié de fondement d’une refondation inclusive et d’un développement harmonieux.

« Le Mouvement syndical encourage et soutient toutes les initiatives visant à mettre en conformité les différents codes (CNPS, CNSS, Code du travail, etc.) et leurs textes d’application avec nos réalités actuelles et celles du monde du travail. Il appelle également à la révision des conventions collectives devenues obsolètes, ainsi qu’à l’élaboration de nouvelles partout où cela s’avère nécessaire », a-t-il conclu.

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