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Les filles du Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Kindia embrassent désormais des métiers qui étaient traditionnellement réservés aux hommes. Cela marque une évolution importante dans la société guinéenne, où les femmes commencent à occuper des rôles dans des secteurs tels que la mécanique, l’électricité, la construction et autres domaines techniques, autrefois perçus comme étant exclusivement masculins. Cette démarche permet, non seulement de briser les stéréotypes de genre, mais aussi d’encourager l’autonomisation des femmes et leur participation active au développement.
Après avoir passé plusieurs fois le Bac, sans succès, Marie Bilivogui, la vingtaine, originaire de Macenta, s’est orientée vers une école professionnelle. Elle nous expliques sa source de motivation: « J’ai tenté le BAC deux fois, mais comme ça ne marchait pas, j’ai décidé de changer de voie. L’État m’a orientée vers la maçonnerie, mais mes parents n’étaient pas d’accord. Ils voulaient que je fasse l’électricité. Finalement, j’ai rencontré le directeur qui a rassuré mes parents et j’ai pu poursuivre ma formation. Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix. », dit-elle.
Selon notre interlocutrice, le début de sa carrière dans la maçonnerie n’a pas été facile, mais avec le courage et la ténacité, elle a su se tailler une place de choix, dans cette activité : « au début, sur les chantiers, le travail était très difficile pour moi. Mon premier jour de pratique a été épuisant, je suis rentrée à la maison extrêmement fatiguée. Mais avec le temps, j’ai pris l’habitude et maintenant, tout se passe bien. Malgré les moqueries de certains, je persévère et je suis sollicitée dans les chantiers, avec certains de mes ami(es), souligne-t-elle.
Il faut rappeler que l’accès des filles à ces formations professionnelles favorise leur indépendance et contribue à leur inclusion dans des secteurs, encore dominés par les hommes. Ce qui leur offre de nouvelles perspectives de carrière et de progrès.